Caractère :
Samara est une jeune fille qui se cherche. C’est assez courant pour une adolescente de son âge à vraie dire. Celle-ci se plait à afficher diverses personnalités, elle change de peau comme de chemise. Elle change régulièrement d’apparence et n’a pas son pareil pour les sortilèges de coloration de cheveux ! Cela peut paraître futile. Certes, ça l’est. Samara s’en moque. Elle ne cessera pas de changer tant qu’elle n’aura pas trouvé chaussure à son pied. Je ne parle bien sûr par des garçons mais d’elle-même comme nous l’aurons saisi ! Elle est très lunatique, vous parlera de la pluie et du beau temps un jour, d’un ton tout à fait agréable et sympathique, jouera la fille dynamique et motivée pour le lendemain errer comme un fantôme et vous ignorer royalement, voire vous agresser. Mais d’une manière générale, l’on retient que c’est une fille intelligente qui sait jouer de sa personnalité pour déstabiliser son auditoire. Elle apparaît comme quelqu’un de très stoïque qui ne se laisse pas facilement ébranler. Elle garde son calme la plupart du temps. C’est juste qu’elle ne laisse rien l’atteindre. Elle se blinde derrière une carapace d’indifférence. On dit souvent que rien n’énerve ou n’émeut Samara Brenda Storm. On dit qu’elle a un cœur de pierre, et pourtant il n’est pas si rare de la voir sourire, de déceler dans son regard une lueur malicieuse, un désir de jeu. Elle sait être une fille attentionnée et prête à aider son prochain, même si elle n’en fera pas la démonstration immédiate. Elle remarquera le mal aise de son entourage, fera comme si de rien était, et œuvrera discrètement pour arranger les choses. C’est une fille qui se cache, sous des artifices et des rôles, aucun ne lui va tout à fait et en même temps, tout lui sied. C’est bien son plus malheur !
Côté étude, elle est très instable et dispersée. Elle se trouvera une vocation pour la divination le lundi, pour élire cette matière dans son top 10 des choses les plus inutiles le lendemain. Sam peut se montrer très motivée pour plein de choses, mais il suffit qu’un seul petit détail la contrarie pour qu’elle laisse tout tomber. Elle a pourtant du potentiel mais s’éparpille trop pour le développer. Elle se passionne pour tout et n'importe quoi, puis un rien la laisse blasée, de marbre ! Elle est fatigante à suivre, dans son genre ! Lorsqu'elle ne va pas bien, lorsqu'elle tombe dans une phase de déprime, la Miss ferme tout. C'est bien simple, plus personne n'existe autour d'elle. Elle n'éclate pas comme la tempête dont elle porte pourtant le nom. Elle se contente de se laisser couleur dans des profondeurs que personne quasiment ne peut sonder.


Physique :
Des cheveux châtains clairs aux reflets roux, à l’origine, encadrent son visage fin. Des yeux bleus de glace qui vous sondent ou se perdent très facilement dans le vaste vide de l’existence, ouwahou ! Bref, arrêtons de dire n’importe quoi. Cette adolescente est assez grande, pas une asperge, mais suffisamment pour qu’elle se plaigne de sa grande taille, et en face en même temps sa plus grande fierté. Pleine de paradoxes, notre jeune fille ne supporte pas de rester « égale à elle-même ». Il faut que ça bouge, il faut que ça rocks, il faut que ça pulse ! Surtout au niveau de son apparence. Si elle garde dans son comportement son calme et une stabilité feinte, son look la trahit. Une semaine blonde, celle d’après rousse, la suivante brune, et pourquoi pas une belle tignasse bleue pétante à Noël ?! Certains la prennent pour une métamorphomage parfois ! Que les gens sont crédules…Parfois elle mets des lentilles qu’elle ensorcelle pour qu’elles changent de couleur. Elle aime les fringues retro et se bouge tel une nymphe gracieuse, un peu fatiguée, un peu lasse. Elle peut aussi bien sauter partout comme une rockeuse enragée, ou bien jouer la petite fille modèle avec un balai coincée dans le popotin ! Du moment qu’elle s’amuse… Elle affectionne les bijoux, les breloques, les grigris. Elle tintinnabule dans les couloirs avec ses bracelets en or ou en argent. Silhouette longiligne, quelques formes qui se manifestent depuis le dernier été. Elle sait longer les murs, comme jouer le soleil d’une pièce à coup d’attaque de majesté ! Tout dépend de son humeur. Ce qui transparaît de son apparence, de toutes les manières, c’est cette instabilité qu’elle ne peut décidément pas dissimuler.

1984… Décembre. Nous sommes aux Etats-Unis, à Los Angeles plus précisément, où la famille Storm réside encore. Nous sommes dans le monde moldu, très très loin de Londres, du chemin de Traverses, de Poudlard. Loin également de l’école de Magie de Salem, et de tout ce qui touche de près ou de loin à l’irrationnel et l’inexplicable. Dans un hôpital naît une petite fille. Rien d’extraordinaire là-dedans. Sa maman est ravie, son père et son frère âgé de deux ans entrent dans la chambre natale une fois la besogne achevée, et c’est ainsi que débute la vie de celle qui sera baptisée Samara, Brenda.

Ses parents sont d’illustres psychologues/psychiatres. Le tableau de la famille réunie autour de l’enfant tout juste venu au monde ne dure pas longtemps. Sam grandira avec son frère aîné, élevé par des nourrices pour la plus grande majorité du temps. Monsieur & Madame Storm sont très occupés déjà à leur cabinet, puis à donner des conférences, à assister à des réunions mondaines. Tout ce que Sam’ ne comprend pas tout à fait et qui éloigne ses parents de la maison, bien sûr ça ne lui plait pas. Heureusement, il y a Dorian. C’est son grand frère, son compagnon de jeu, celui qui la protège, celui auprès de qui elle peut se réfugier la nuit quand il y a du tonnerre qui gronde dehors. Bref, son best friend ever !

Mais Dorian n’est pas tout à fait comme tout le monde. Dorian s’énerve très facilement contre les nourrices et à vrai dire tout le monde… même leurs parents, les rares fois où ils sont présents à la maison. Il n’y a qu’avec Samara que Dorian est gentil, très voire trop aux yeux de certaines personnes malveillantes. Malheureusement, ce sont ces personnes là qui ont le pouvoir de décider. Une chose très importante à prendre en considération lorsqu'on naît dans une famille telle que celle des Storm, dirigés par deux éminents psy : on ne fait pas un pas sans être analysé ! Dès lors que Dorian a montré des premiers signes d'agressivité prononcée, d'instabilité et de colère non maîtrisé. Pauvre garçon il n'avait que 6 ou 7 ans, il souffrait juste de l'absence de ses parents (si l'on demande son avis à Sam!) Toujours est-il qu'il fut très vite confié entre les mains des collègues de Papa et Maman, et de fil en aiguille interné dans "les meilleurs hôpitaux spécialisés du pays". Diagnostiqué Bipolaire, maniaco dépressif, il grandit enfermé dans ces prisons blanches, comme les appelle Samara.
C'est d'ailleurs pour Dorian que la famille déménagea en Grande Bretagne, lorsque Samara avait environ 9 ans. Il devait être placé dans un nouvel hôpital, et ses parents avaient pleeein de gens importants à rencontrer sur Londres, des conférences à donner. Bref. Samara la petite américaine, privé de parents et de frère en susbtance se retrouva dans la capitale British. Elle garde toujours son petit accent américain, qui fait rigoler certains, ou grincer les dents des autres.

C'est à cette période que Mara montra les premiers signes de son appartenance à la caste des sorciers. Et si la lettre de Poudlard n'était pas arrivée la veille de ses onze ans, on l'aurait probablement envoyé dans les mêmes prisons que son frère ! Le ministère aida bien sûr à faire comprendre à ses parents, plus terre à terre que la majeur partie des moldus, à accepter le fait que leur petite fille qui faisait voler des crayons, ou déplaçait des objets lorsqu'ils tournaient le dos mais sans même les toucher, n'était pas une folle à lier, mais juste une sorcière qui ne maîtrisait pas ses pouvoirs. Le choc fut rude. Mais Mr. et Mme Storm n'eurent guère le choix.

Durant ses deux premières années à Londres, Samara se révéla donc être une sorcière, mais avant d'en arriver là, elle passa la plus grande partie de son temps "allongée sur le divan" à être décortiquée, analysée, et épiée, questionnée sur ses moindres faits et gestes. Elle démontra alors son caractère malin, un brin sournois, et intelligent lorsqu'elle s'amusait à donner à tous les psy ce qu'ils voulaient, des comportements idiots et excessifs. Elle jouait la comédie ni plus ni moins pour les faire tourner en bourrique. Autrement dit, la sorcellerie la fit vraiment échapper à l'asile ! Ironie du sort !
Les rapports avec ses parents se sont dégradés de manière catastrophique, et plus cela va, plus elle les considère de haut, remplie d'amertume et de mépris. Elle les appelle par leur prénom, non plus plus papa et maman, d'ailleurs je n'ai toujours pas donné de prénom à Monsieur & Madame Storm. Disons qu'ils ont tellement peu d'importance pour Samara, il est rare qu'elle les appelle. Brendon et Sharon. Vala. A la maison pendant les vacances lorsque Mara rentre de Poudlard, elle vit dans leur résidence Londonnienne en les côtoyant le moins possible. Elle est grande et autonome. Cela ne pose de problème à personne, et ce n'est de toute façon pas comme s'ils étaient là pour elle. Quant à son frère, même interné, Sama a entretenu une correspondance très soutenue avec lui durant toutes ces années, et ne manque pas de passer son temps en visite à l'hôpital pour le voir durant les vacances. Bientôt il aura 18 ans. Bientôt, il pourra choisir de sortir de cet enfer...

Et sinon, Mara est saine d'esprit, aheum, je vous rassure, intégrer Poudlard fut très bénéfique. Si l'on oublie les mangemorts... les attaques meurtrières sur les élèves, bref oui, très épanouissante cette école !