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 Take a breathe | Pansy

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Pansy P. Parkinson

Bonnie & Clyde • « We'll fall together »
Pansy P. Parkinson


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MessageSujet: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 5:32


♦️ Pansy Pandora
« Palpitations. » Parkinson —



Take a breathe | Pansy Sign02d
»» Le dieu Hermès lui donne la Parole et la Vie. Sur l'ordre de Zeus, il l'affuble de la tromperie, du mensonge, de la traîtrise et de la jalousie. Athéna la pare d’habits luxueux et, sous l'oeil bienveillant d'Aphrodite, elle hérite du charme. Elle est Pandore, indubitablement attirée par un délice trompeur, celui de l’irrésistible interdit : la liberté. Et de ses lèvres s’échappent tous les mots de la Terre. ««

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 6:25

Presentation of « Pansy Parkinson »


feat Nina Dobrev

Take a breathe | Pansy Avnina9
© Gorgeous.Things


    Il y a des choses qui ne se demandent pas; des choses dont on ne peut pas douter. À ses grands airs on la reconnaît aisément, n’est-ce pas?… l’héritière Parkinson. Des traits fins et un sourire trompeur, une langue acérée et un esprit vif masqués par des atours classieux : Pansy. La question de ses origines ne se pose pas non plus : « So British », crânerait sa mère avec arrogance si l’on se souciait de son avis. Son sang est, quant à lui, indéniablement pur. Comment penser le contraire alors que les membres de sa famille ne cessent de lutter pour la reconnaissance des « sorciers authentiques » et le bannissement des fils de moldus depuis de trop nombreuses générations? Pansy, on ne la surnomme pas – ce seraient une marque de familiarité dérangeante à laquelle son prénom ne se prête, de toute façon, absolument pas. À moins d’être réellement proche d’elle et de savoir déceler ce que cachent les apparences… Mais qu’y a-t-il à voir, de toute façon? Aux yeux de tous, Pansy est une surface creuse. Et cela fait déjà dix-neuf ans qu’elle vrille les autres de son regard tantôt dur tantôt mielleux. Officiellement, elle est une journaliste sans scrupules pour « Sorcière Hebdo »; Officieusement, mademoiselle œuvre à des fins plus louables.


Inside of you

— LA COMPOSITION DE VOTRE BAGUETTE : bois d'abrictotier, crin de licorne, 25,5 cm.
— VOTRE CAMP : contrairement à ce à quoi on se serait attendu de sa part, Pansy ne s'est pas rangée du côté de Bellatrix. Elle n'a pas non plus combattu pour le Lord pendant la dernière guerre, préférant rester neutre plutôt que de courber l'échine devant le "Maître". Ce n'est pas qu'elle éprouve une quelconque affection à l'égard de ceux qu'aurait opprimé Voldemort, non... son orgueil a été la première raison de son choix; la seconde étant que, sans apprécier outre mesure les moldus, Pansy ne croit pas qu'il suffisse de naître "sang-pur" pour pouvoir se targuer d'être un véritable sorcier.
— VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE :/
— VOTRE EPOUVANTARD : être réduite au rang de simple pantin, marionnette docile entre les mains d'un quelconque maître.
— VOTRE PATRONUS : Pansy n'a jamais réussi à maîtriser le sortilège permettant de le faire apparaître, étant donné qu'elle n'en a jamais vraiment eu besoin jusqu'à maintenant.
— VOTRE SORT PREFERE : ...
— VOTRE MATIÈRE PREFEREE : histoire de la magie
— VOTRE BALAIS : /
— VOTRE PLUS GRAND RÊVE : /
Physical and psychological description

Pansy pour « Pensée » – ou pour ses trop nombreux coups-de-cœur. La facilité avec laquelle elle s’attache, en dépit de son habituelle méfiance maladive. Un véritable cœur d’artichaut, diraient les moldus… Mais elle se défait des autres plus vite encore. Alors pour la fidélité en amitié et la constance en amour, on repassera.

Affectueuse ou froide – il y a ceux qui en valent la peine et ceux qui ne la valent définitivement pas; ceux que soutenir peut être gratifiant, et ceux qui ne servent décidément à rien. Elle se soucie des problèmes des premiers, soit parce qu’elle les apprécie, soit par simple question d’intérêt personnel. Les seconds n’ont droit qu’à son indifférence.

Déterminée, calculatrice – parce qu’avoir ce qu’elle veut quand elle le veut est, à ses yeux, une normalité. Réciproquement, elle serait capable de bien des choses pour ne pas être forcée à agir selon la volonté de quelqu’un autre qu’elle même.

Travailleuse – dans le même ordre d’idée, Pansy est appliquée et travailleuse. Elle a fini par se rendre compte que non, tout ne lui était pas dû, et elle préfère désormais ne devoir qu’à elle-même ses succès. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu’elle n’use pas parfois (ou souvent) de méthodes retorses.

Obtuse – Pansy est particulièrement bornée. En règle générale elle s’en tient à ses propres idées quoi qu’on puisse en dire, et ce, que les idéaux en question soient bien fondés ou non. Si elle cède, ce n’est que temporaire; il suffit que celui ou celle l’ayant « convaincue » tourne le dos pour qu’elle se remette à suivre ses plans d’origine. Difficile de lui faire réellement changer d’avis… à moins de s’appeler Théodore.

Sans scrupule – puisque égoïste. À trop se soucier des autres on finit par s’oublier soi-même, et c’est bien quelque chose que Pansy ne se permettrait jamais de faire. Elle n’est pas du genre à lésiner sur les moyens de parvenir à ses fins.

Vile & fourbe – une ex-Serpentard dans toute sa splendeur. Un être abjecte, infâme, méprisable, apparemment dépourvu de tout sens moral, diraient certains; opportuniste, ajouteraient les autres. Elle prend souvent les autres de haut, mais n'hésite pas à jouer les hypocrites lorsque ses intérêts sont en jeu.

Fascinée – par les flammes, la chaleur qu’elles dégagent – celle qu’on ne retrouve pas au sein de tous les foyers. Par la complexité de la nature humaine, également, les multiples facettes du caractère d’une même personne. Elle aime l’imprévisible.

Possessive - aux yeux de Pansy, les autres ont toujours pris l'allure de beaux trophées à collectionner. Elle aime l'idée que son entourage puisse lui appartenir et prend tout aussi soin de ses « possessions ». Seulement voilà : en bonne petite fille gâtée qu’elle est, mademoiselle n'est guère prêteuse.

Orgueilleuse – si elle a appris quelque chose dès l'enfance, c'est bien à s'aimer elle-même et à prendre conscience de sa propre valeur. Pansy est ainsi : prétentieuse, hautaine, sûre d’elle en apparence. Un égo plus imposant qu’elle-même et un esprit de contradiction assez impressionnant : duo de choc qui l’a parfois mise dans des situations délicates…

Peureuse – diraient certains. Elle a le goût du risque dès lors qu’elle peut compter sur des récompenses à la clé… Mais Pansy a toujours eu peur des ombres. Celle de l’avenir tout tracé qui n’attendait qu’elle; celle de son père; celle du pantin du simple pantin qu’elle aurait pu devenir entre les mains d’un quelconque maître. Elle a peur d'être définitivement réduite au silence, un jour; peur de la mort.

Meneuse – et ça se voit : déjà, à Poudlard, Pansy s’imposait sans se soucier de l’avis d’autrui. Pourtant, ce poids plume n’a rien de particulièrement inquiétant au premier abord… tout est dans le caractère.

Fouineuse – parfois même trop. Le respect de l’intimité d’autrui n’est pas ce qui l’arrête; après tout, on est journaliste ou on ne l’est pas. Et puis… se fournir certaines informations peut s’avérer particulièrement utile. Elle aime les ragots, prend un malin plaisir à les colporter pour les rubriques du Sorcière Hebdo qui s’y prêtent; mais lorsque les rumeurs touchent un sujet sérieux, elle prend toujours soin de vérifier ses sources.

Paradoxale – à la fois caractérielle et abordable; indocile sans pour autant pouvoir se vanter d’être indépendante.

Trompeuse & Méfiante – de ses mimiques à son comportement, tout n’est que double-jeu. Il y a bien une personne qui ait réussi à la cerner, à lui permettre de se montrer parfois elle-même, mais de manière générale Pansy n’est jamais tout à fait sincère. Comment s’attendre à autre chose quand l’on pense au milieu dont elle est issue? Tromperie est un maître mot, mensonge un mode de vie, et sincérité synonyme de risques.

Cultivée – nécessité oblige. Sa nature curieuse l’a d’ailleurs bien aidée ces derniers temps, notamment avec les derniers évènements qui se produisent dans le monde magique.

Bavarde – a un tel point qu’il faut savoir l’arrêter. Pansy est avare en matière d’informations d’importance, préférant largement tourner pendant des heures autour du sujet avant de dire ce qu’elle a réellement en tête. C’est un passe-temps qu’un autre, que de rendre fous ses interlocuteurs à force de les noyer de paroles. Ce n’est qu’à l’ instant où ils se lassent qu’elle finit par aborder les points les plus intéressants.

Charmeuse – elle aime plaire, et à été éduquée de façon à accorder une importance presque démesurée au paraître. Après tout, c’est la première chose que l’on voit, non? Qu’importe que certains trouvent superficielle cette façon de penser. Il faudrait se mentir à soit même pour ne pas avouer que l’on juge au premier regard, aussi « bon samaritain » soit-on.
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Pansy P. Parkinson

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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 6:25

Tell me your story

    « Janvier…
Ou l’aube d’une nouvelle année. D’une… naissance? La mienne. 1980; le 17, plus exactement. Jour béni, dirais-je, mais certains ne me croiraient pas. Bien qu’ayant été l’incontestable héroïne de cette journée-là, je n’en garde aucun réel souvenir. Il semble seulement évident que comme tout père d’une famille de sang-pur qui se respecte, mon géniteur eût préféré me voir naître nettement moins… féminine.
»

Un garçon aurait sans doute été préférable étant donnée l’époque à laquelle elle est arrivée; Pansy s’en doute depuis longtemps. Comment l’expliquer? Wilhem – son père, Irina – sa mère et elle-même ne représentaient que la branche principale du « clan » comme on se plait à l’appeler. « Principale » pour la bonne et simple raison qu’en tant que fils aîné, son père aurait hérité de tous les droits sur les autres branches de la famille s’il avait été capable de perpétuer correctement le nom des Parkinson. Ce qui ne fut pas le cas, puisque sa femme ne lui donna qu’un enfant : une fille. Le titre d’héritier avait finalement échu au troisième fils, le second ayant à son tour failli à sa tâche. S’il en a gardé un quelconque ressentiment à l’égard de Pansy, Wilhem ne l’a jamais ouvertement montré. Il a été très exigeant, mais jamais au point de l’ignorer sans vergogne ou de lui reprocher son existence. Elle a même reçu quelques lettres de sa part quelques années après son entrée à l’école de Sorcellerie.

L’enfance de Pansy n’a pas été dénuée de toute once de tendresse. Il y a simplement des gestes que l’on juge déplacés, lorsque l’on appartient à la société. L’amour distant de sa mère était donc parfois ponctué d’un élan affectueux, moments de faiblesse dont Pansy profitait allégrement. Irina avait placé de grand espoirs en sa fille dès la naissance de celle-ci, mais les espoirs en question n’allaient pas plus loin que le traditionnel : « parfaite maîtresse de maison ». Elle devait devenir une jeune fille respectable puis une femme de qualité, choisir le meilleur parti possible et faire une bonne épouse. Formule dont elle rabâcha les oreilles de sa fille pendant des années. Heureusement pour Pansy, son père avait de plus grands objectifs et voulait qu’elle devienne une femme d’affaire, afin de s’imposer au reste de ses proches. Il l’encouragea à repousser ses limites, à rehausser ses attentes et ses efforts, à aimer s’instruire. Son intérêt à lui n’était pas tout à fait sincère, mais principalement mû par une soif de reconnaissance dont Pansy ne lui tenait pas vraiment rigueur. Si elle lui est reconnaissante de quelque chose, après toutes ces années, c’est bien de lui avoir appris à ne pas se laisser diriger par quelqu’un d’autre qu’elle-même et à se fier à son intelligence plutôt qu’à celle d’autrui.

    « Février…
Et ses festivités. L'effervescence des amoureux et l’humeur communément grivoise. Un mois qui m’a toujours beaucoup plu, pas tant à cause d’un quelconque élan romantique de ma part que par péché de gourmandise. J’avoue : je suis honteusement friande de tout ce qui est sucrerie. »

Pré-au-Lard. Les crèmes canari – flanc surmontés d’un nuage onctueux – dévorées en secret, loin des regards curieux. Les chocoballes grosses comme un poing, dont la surface craquante révélait un cœur tendre, montagne mêlant mousse à la fraise et crème caillé. Les guimauves qui faisaient un sourire multicolore, leurs effets secondaires capables de faire fondre le cœur le plus froid, l’espace d’une dizaine de minutes. Les Fizwibiz, dont l’irrésistible acidité faisait perdre pied jusqu’à quitter le sol. Et les plumes en sucres, gâterie gustative en prévision des longues heures de cours. Sans nul doute, Pré-au-Lard et ses boutiques de sucreries magiques faisaient le bonheur de Pansy à Poudlard. C’était encore le cas à présent, lorsqu’elle se permettait une folie et quittait l’agitation du Journal pour se réfugier à Honeyduckes.

Mais le mieux, ce n’étaient pas ces délices dont son palais gourmand raffolait. Le mieux, c’étaient ces fois où elle échappait à la compagnie de ses amies pour se réfugier aux côtés de Théodore. À chaque fois, il y avait Théo et deux coupes, dont l’une s’avérait invariablement être un puis chocolaté. Ces souvenirs-là restaient ses plus précieux : les ricanements de Théo face à son air exalté, alors que son nez plongeait dans la mousse moelleuse. Il lançait la conversation d’un ton qui paraissait lointain, berçant, par sa constance, les moments d’égarement de Pansy. D’abord, la poudre de cacao se noyait doucement sous la surface blanche alors qu’il entamait les banalités. Ensuite l’écume fondait doucement sous les lèvres de la jeune fille révélant un maelström d’odeurs, tandis que son vis-à-vis lui livrait ses dernières idées sans vraiment espérer qu’elle l’écoute. Puis il restait le breuvage brun, au fond duquel s’accumulait un sirop sombre et sucré. Et enfin, à l’instant même où parler des autres n’était plus nécessaire, où parler d’eux-mêmes était inévitable, elle laissait glisser sur sa langues les fèves échouées au fond de la tasse, soupirait d’aise, et rouvrait les yeux sur la réalité.

C’était l’une de ces fois-là qu’elle avait abordé le sujet le plus douloureux de son existence : leur futur de Mangemorts. Et Théo avait réfléchi, fouillé, creusé jusqu’à mettre le doigt sur un moyen pour elle d’échapper à ce destin-là. Elle ne voulait pas ne devenir qu’une respectable femme de riche, silencieuse et docile, dont l’unique source de réconfort serait une coupe de champagne… mais les femmes de Mangemorts, elles, n’avaient pas besoin de porter la marque. Il leur suffisait de s’unir à l’un des serviteurs du Maître pour montrer qu’elles « adhéraient » à ses idées et souhaitaient le succès du coup d’état qu’il préparait. Et il y avait Draco… Oui, il y avait bien Draco, le petit Prince de Serpentard qui, lui, semblait accepter son avenir avec délectation. Il se ventait ouvertement d’être un Malfoy, de devoir accomplir de grandes choses… alors elle pouvait bien essayer, non? Elle pouvait bien tenter de le laisser porter pour eux deux le fardeau qu’elle refusait. Il était sans doute l’un des plus prisés par les filles du château et, leurs parents étant de vieilles connaissances, le jeune homme avait déjà dû l’inviter à l’accompagner à un bal avec lui, en quatrième année. Rien ne l’empêchait de faire de son mieux pour prolonger cette mascarade…

    « Mars...
Et sa végétation éparse. La fin de l’hiver. L’aube d’un nouveau printemps, d’une nouvelle ère. Le froid persistant qui nous obligeait à nous terrer dans le château avait rendu populaires les jeux au sein des maisons… Playhouses. »

À Serpentard, les élèves se réunissaient dans la salle commune et s’installaient sur des coussins, parant alors la froide pièce de dizaines de tissus colorés. Autour d’un énorme bol de dragées surprises, ils se lançaient des défis tous plus improbables les uns que les autres, sans se soucier des conséquences. À de très rares occasions, un ou deux élèves parvenait à ramener des bouteilles de Bièraubeurre, dont les autres se partageaient avidement le fond. Ces fois-là étaient toujours synonymes de festivités, et les gagnants des jeux obtenaient double ration – soit, au final, un demi-verre de la boisson si appréciée. Pansy en profitait pour se glisser aux côtés de Draco, lui imposant sa présence sans la moindre gêne, préférant écarter de lui toute potentielle rivale. Théo était une sorte d’âme-sœur, mais même si elle n’imaginait pas son avenir sans lui à ses côtés, elle se surprenait à prendre plaisir à imaginer ce que pourrait être un futur avec Draco. Il avait tout de l’aristocrate, tout de l’époux irréprochable que sa mère lui dépeignait souvent; et si atteindre ce monstre d’arrogance n’était pas chose aisée, il était nettement plus facile de céder à son charme.

Évidemment, elle ne se doutait pas encore à l’époque que ses efforts seraient vains : contrairement à ce à quoi elle s’attendait, Potter ressortit gagnant de sa lutte contre le Seigneur des Ténèbres, et Wilhem Parkinson compta au nombre des victimes de la guerre, blessé par un sort perdu et achevé par un Auror.

    « Avril…
Et ses farces puériles. Des traditions moldues qui « polluaient » le monde sorcier, clamais-je en un triste écho des affirmations de son propre père. À présent, alors qu’une fausse atmosphère de paix emplit les ruelles du Londres sorcier, chacun tente de son mieux d’oublier la terreur de la guerre… et toute occasion de fêter est bonne à saisir. Alors festivités sorcières et moldues se mêlent les unes aux autres, les berçant notre monde dans une douce torpeur… une torpeur trompeuse qui le mène à sa perte. Écœurant. »

Et c’était quelque chose, que d’entendre les éclats de rires résonner dans ces ruelles autrefois ravagées. À croire que ces visages illuminés et joyeux avaient tout oublié des larmes et du sang versé pour leur liberté. Pansy n’aimait pas le mois d’Avril, parce qu’il était le symbole même de l’aveuglement d’une population assoiffée de vivre. Mais avec Théodore, elle faisait désormais son possible pour palier le manque d’informations transmises aux sorciers par le Ministère.

    « Mai; Juin; Juillet; Août…
Et son ciel étoilé. Les soirées passées tout au haut de la tour d’Astronomie, emmitouflée dans une couverture épaisse, à dessiner tardivement des cartes du ciel pour la première heure le lendemain. Les tentatives infructueuses pour y traîner Draco, plus tard. Puis juin, et la nervosité due à l’arrivée des examens. J’ai été étonnée de me rendre compte que quel que soit l’univers, sorcier ou moldu, l’avancée des études ou de la carrière, juin est toujours synonyme de nervosité. Le temps file, et avant même qu’on n’ait pu s’en rendre compte, ces souvenirs-là sont derrière nous. Et ce sont alors alors les vacances qui s’éternisent. Déjà qu'au temps de Poudlard mes retours au Manoir ne me transportaient pas de joie, subir l’ambiance étouffante qui régnait là-bas dès 1995 fut encore bien pire. Mère me traitait tantôt comme une gamine un peu encombrante, tantôt comme une poupée, et père m’accordait peu d’attention. Il restait bien souvent enfermé dans son bureau, dont la porte est définitivement close depuis sa mort, et protégée par de nombreux sorts. Je n’avais pas l’habitude d’un tel manque d’intérêt de leur part, et voir se succéder d’autres membres du Cercle que représente notre famille et nos connaissances était ma seule source de distraction. Les visites quotidiennes ont toujours été nombreuses, mais cela n’a pas vraiment abouti à créer de remarquables liens entre eux et nous. Il y a toujours une méfiance sous-jacente, l’impression persistante que l’un profitera du moindre faux pas pour pousser l’autre au fond du gouffre. »

S’éloigner soudainement de Poudlard pour les vacances était toujours difficile, et retrouver le calme froid de son foyer d’origine n’avait rien de plaisant. Par chance, il y avait les réceptions durant lesquelles défilait le beau monde; contrairement à d’autres, Pansy ne considérait pas le fait d’y participer comme une corvée… au contraire, elle aimait y être à son avantage et se faire remarquer. C’était d’ailleurs l’un des points positifs du métier qu’elle exerçait : en tant que journaliste, elle avait d’office un droit de passage à ce genre de soirée. Source d’investigations non négligeable : avec un peu de subtilité, il n’était pas très difficile de tirer quelques informations de choix.

Sa carrière de journaliste avait débuté pendant les grandes vacances qui avaient précédé son entrée en sixième. Une lettre pour la rubrique « Courrier des lecteurs » à laquelle une rédactrice du Sorcière Hebdo avait répondue une semaine plus tard. Pansy avait le don de dénicher les renseignements sans se faire remarquer, et n’avait aucun scrupule à les confier à la journaliste, malgré le tort que ces révélations pouvaient parfois causer. Finalement, ce fut cette femme qui la recommanda et devint son « mentor », lui permettant de se faire rapidement une place, pour des débuts prometteurs qui se prolongèrent même après qu’elle eut quitté Poudlard.

    « Septembre, Octobre…
Et leurs feuillages couleur ambre. Septembre, octobre… ou les rentrées, les trajets en train jusqu’à Poudlard. Comme celui de cette année 91 qui marqua mon premier départ. Celui de 94 au début duquel j’ai marché jusqu’au château sans savoir que, quelque part en Écosse, dans la demeure familiale, un flot de douleur jaillissait du tatouage que portait mon père, atroce fléau marquant un regain d’activité de la part d’un certain Lord. Activité dont le peuple n’eut vent que plusieurs mois plus tard. Ou celui de 96, dont je garde encore un souvenir plaisant. La mascarade aux côtés du petit Prince, Draco, le temps d’un rapprochement qui n’aboutirait finalement à rien. 96 et ma main dans sa pâle chevelure de soie, sa tête sur mes genoux et l’interruption de Potter, ce maudit fouineur. »

Le premier trajet de Pansy en direction de Poudlard a, sans nul doute, été l’un des plus marquants à ses yeux. C’était voir miroiter dans les eaux sombres du Lac Noir les hautes Tours constituant le château; avant de les voir apparaître dans toute leur imposante splendeur, perçant avec arrogance les nuages bas et lourds du ciel Écossais. C’était faire ses tout premiers pas sur le sol dallé qu’elle foulerait les sept années suivantes, poser les mains sur les panneaux de bois qui donnaient accès à la Grande Salle; se tuer les yeux sur l’examen minutieux du plafond enchanté, mourir d’excitation en se frayant un chemin jusqu’au Choixpeau rapiécé. C’était entendre rugir encore et encore les tonnerres d’applaudissements à la table des Serpents et s’installer en se convainquant que oui, tout ça durerait plus longtemps qu’un simple rêve. L’entrée de la petite Parkinson à l’école de magie ne se fit pas sans heurt. Un caractère trop affirmé n’apporte pas que la sympathie des gens, et je n’avais pas vraiment appris à faire des concessions. Quitter l’environnement au sein duquel elle avait grandit avait constitué une bien étrange expérience à ses yeux. Abandonner des habitudes pour en adopter d’autres, rester éloignée durant de longs mois de ceux qui avaient toujours réglementé ses occupations… et apprendre. Apprendre encore et encore, jusqu’à maîtriser le moindre sort à sa portée. Et puis il y avait eu la deuxième rentrée, plus calme, bien qu’attendue avec impatience. Elle avait aimé, cette fois-là, s’installer comme « les grands » dans une des calèches tirées par des créatures invisibles – les Sombrals – et se pavaner comme une reine devant sa cour. Milli, Tracey, Daphné; et d’autres dont elle avait oublié les noms depuis longtemps, et qui avaient pourtant représenté des piliers de sa scolarité et de son adolescence. Elle avait eu bien plus de choix à sa portée, dès son arrivée à Poudlard, que durant toute la période de son enfance.. Munie de sa baguette, Pansy n’avait d’ailleurs pas hésité à s’adonner à toutes sortes d’expériences. Bois d'abricotier et crin de licorne; un bijou qui lui donnait accès à tout ce dont elle pouvait rêver ou presque.

Pansy ne reçu de lettres que de la part de sa mère durant ses quatre premières années au château. Certes, un père qui se respecte se serait précipité sur plume et parchemin à peine le train de son unique fille parti de la gare, et ce dès la première année. Wilhem, lui, ne s’y était réellement mis que durant la cinquième année de Pansy, alors que l’avenir de celle-ci se précisait, avec le retour fulgurant prévu par le Lord. Durant cette époque sombre qui faisait primer le doute, et qui obligea la jeune fille à ravaler son ressentiment pour paraître docile. Mais c’était presque fini, à présent – du moins était-ce la façon dont elle préférait voir les choses. Être si près d’une paix durable ne lui donnait que plus envie qu’avorte l’ère de terreur que Bellatrix comptait faire régner sur l’Angleterre, et cette même envie la motivait à empêcher le Ministre de laisser les sorciers s’endormir sur leurs certitudes erronées.

    « Novembre, Décembre…
Et ses averses en nombre. Un temps que beaucoup détestent, mais dont je raffole. Si j’avais dû être une saison, ce ne serait certainement pas l’été; parce que j’ai en horreur ces journées trop longues durant lesquelles la température atteint des sommets invivables. Ni le printemps qui le précède, à vrai dire : trop souvent comparé au retour de l’espoir, à la naissance. Mielleux. Je serais une saison intermédiaire. Entre Automne et Hiver, puisque tous se plaignent du temps qui s’annonce, terne froid, des jours qui raccourcissent, des nuits qui prédominent. C’est ce temps-là qui prédomine en Angleterre, parant le ciel de noire élégance, noir mystère, noir ténèbres dès le milieu de l’après-midi. Et les journées sont teintes en gris. Demi-mesure psychologique, nuance monotone mêlant la teinte symbole de mort au glorieux blanc couleur d’espoir. Ensuite vient Décembre et ses trainées de cendres. La poussière soulevée par les bourrasques brutales qui nous trimballe plus aisément que de vulgaires poupées de chiffon. La neige arrive souvent tardivement… elle se fait attendre, laissant les pauvres sorciers que nous sommes nous morfondre à propos de sa venue. Que seraient un hiver, un Noël sans neige? J’aime autant la poudreuse que je déteste les fêtes qu’elle embellit. »
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 14:16

Welcome!!!! (A moins que tu sois un double compte?)

Oh une Pansy c'est rare d'en voir! Content de te compter parmi nous (Et magnifique avatar <333)
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Pansy P. Parkinson

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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 18:56

Dane Smith a écrit:
(A moins que tu sois un double compte?)
Héhé x) Je suis sûre que tu trouveras rapidement la réponse à ta question :07:
Thanks Dany! <3
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 20:44

Ah!!! Nan je me suis fait avoir T.T Han aller qui es-tu? Dis-le où je te harcèle de MP! *regard menaçant*
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 21:04

J'avoue que c'est rare de voir une Pansy, mais c'est pas moi qui vais m'en plaindre Razz

Dany... y'a que daphné pour t'appeler comme ça ahahaha ;D
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 21:09

Je viens de capter que c'est Daphné à cause de la présentation de sa fiche et non par le surnom. Excuse-moi mais entre Emy, Jessi, Daphné et Nastasia je peux pas savoir Razz
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 21:13

Si tu peux quand tu es malin tu regardes l'adresse IP, mais comme tu ne l'es pas je te pardonne Very Happy
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Dane Smith

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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 21:30

J'avais pensé à l'adresse IP Dragounet mais je préfère faire plus simple et arrête de me prendre pour un blond >.<
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Draco Malfoy

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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 21:40

ok, seulement parce que j'adore ton vava (:
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 22:32

Draco Malfoy a écrit:
J'avoue que c'est rare de voir une Pansy, mais c'est pas moi qui vais m'en plaindre Razz
J'sais pas pourquoi mais je pensais que tu n'aimais pas ce perso x) N'empêche, c'est bien plus drôle d'essayer de deviner que de courir chercher l'adresse IP Razz
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Théodore Nott

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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 22:50

Oh darling *.*

Bonnie & Clyde sont réunis <3
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 22:58

Ohwi *-* :34:
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeMer 9 Juin - 23:08

Ah non j'aime bien ce perso moi !
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitimeVen 11 Juin - 2:20

Alors j'espère que tu l'apprécieras toujours autant après ce que j'en ai fait Laughing
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MessageSujet: Re: Take a breathe | Pansy   Take a breathe | Pansy Icon_minitime

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