Liliana est issue d'une famille moldue assez aisée. Dès son plus jeune âge, elle ne pouvait se séparer de son frère jumeau. Ils étaient très proches, c'était une joie pour leurs parents de voir ça. En fait, leurs parents étaient souvent absents à cause de leur travail respectif, alors les enfants ne pouvaient que compter l'un sur l'autre pour avoir un semblant d'amour même si au retour de leurs parents, ils étaient aimés par eux. Malgré cela, ils furent séparés à l'âge de onze ans, lorsque Liliana reçut sa lettre pour intégrer la prestigieuse école de sorcellerie : Poudlard. Elle aurait pu être contente, mais Liliana ne l'était pas. Elle aurait préféré ne jamais quitter son frère. Il était son alter-égo, sa moitié. Ça avait été encore plus difficile pour lui, il ne pouvait supporter l'abence de sa sœur. Même si Liliana rentrait pendant les vacances chez elle, ils ne pouvaient se voir guère longtemps pour parler de tout et de rien, comme avant. Le frère jumeau était devenu assez froid au fil du temps, sa sœur lui manquait énormément, même avec elle parfois il se comportait froidement. Néanmoins, ça n'affectait en rien leur lien, Liliana continuait à se comporter avec lui comme avant. Même si elle voyait bien que son frère changeait au fil du temps. Au bout de deux ans, Liliana remarqua finalement que son frère était malade, malade à cause d'elle, parce qu'elle lui manquait. En vérité, son frère passait son temps à veiller tard, s'empêchant de dormir, il regardait les étoiles priant pour que sa sœur rentre vite. Il passait surtout la plupart de son temps dans sa chambre, ne mangeant presque plus rien. Malgré les réprimandes de la gouvernante. Cependant, l'inévitable ne s'est pas produit rapidement, et non pas parce que son frère s'affamait.
Dès sa troisième année, Liliana commença à se montrer odieuse avec quiconque. Elle ne pouvait s'empêcher de rejeter la faute de la mort de son frère sur les autres. Et ça dure depuis des années. Ce n'est pas vraiment sa faute, son frère la hante. Elle a l'impression qu'il est avec elle sans arrêt. Liliana serait-elle obsessionnelle ?

Un étrange trafique sévit à Poudlard… dont Chandler est le principal acteur. Un trafic d’informations. Il a ses pions dans les quatre Maisons, des élèves dont les profils sont sensiblement les mêmes : terriblement intelligents et naïfs à la fois. Chandler ne fréquente que l’élite; il serait impensable, pour lui, de s’entourer de crétins indignes de son attention. Ainsi, ces élèves ayant la chance de le fréquenter sont recrutés avec soin et, surtout, dans la plus grande discrétion. Ils sont les yeux, les oreilles et les porte-parole du jeune Hopkins, et sont chargé d’espionner élèves comme adultes afin de mettre la main sur leurs secrets les plus importants. Mais Chandler est assoiffé de reconnaissance et de pouvoir; Poudlard n’est, à ses yeux qu’un amuse-gueule presque dénué d’intérêt. Ce qu’il veut? Faire ses preuves auprès de l’héritière du Seigneur des Ténèbres, afin de s’assurer une place de choix dans ses rangs. C’est pourquoi, lorsqu’il parvient à glaner quelques renseignements de choix, il ne perd pas une seconde avant de les rapporter à son contact Mangemort : une femme apparemment très proche de Mrs. Black. Le principal défaut de Chandler est de se croire au-dessus de tout; sa plus grande faiblesse est de se croire invincible. Ainsi, sa méfiance toute serpentesque est peu à peu étiolée par la certitude de ne pouvoir être détrôné par personne. Il inspire la crainte, la haine, la fascination, et les attentions dont le couvrent toutes ces personnes gravitant autour de l’ont entièrement conquis. À défaut d’aimer, il aime être aimé.

Il y a une part de mystère sur son passé; un mystère que bien des élèves ont tenté de lever, sans succès. Tous le croient de sang-pur, à cause de sa prestance, de son arrogance, mais la vérité est qu’il est né de parents moldus. Certes baignant dans l’or, mais quand même désespérément dénués de pouvoirs. Ils sont la honte de Chandler, et c’est justement la raison pour laquelle le jeune homme ne parle à personne de ses origines. Pourtant, ses géniteurs ont toujours été très aimants à son égard, très fier également du grand homme qu’il est destiné à devenir. Ils n’ont aucune idée de celui qu’est réellement leur fils unique. Et s’il est devenu ce qu’il est… c’est entièrement de leur faute. Parce qu’aussi riches qu’ils aient pu l’être, ils n’ont pas su protéger leur fils lorsqu’il s’est fait enlever, à l’âge de sept ans. Persuadé de ne pas devoir céder aux réclamations des kidnappeurs, son père, Wilhem, a refusé de verser le moindre sous avant d’avoir obtenu la certitude que son fils était sain et sauf. Grand mal lui en prit, puisqu’une balle vint se loger dans le genou de son enfant, en réponse à ses réclamations. L’instant d’après, les pouvoirs de Chandler se révélaient. Le jeune homme en a gardé des séquelles, jusqu’à aujourd’hui, puisqu’il boite légèrement de la jambe gauche – ce qui lui confère un certain charme. Il en veut donc terriblement à ses parents, qu’il considère suffisamment avares pour choisir de préserver leur argent plutôt que leur propre enfant.

Sans être des plus riches, les Stump ont sans doute aucun une certaine influence dans le monde sorcier. Cette très ancienne famille de sang-pur est de la lignée de Gorgan Stump, Ministre de la Magie des années 1811 – 1819. Particulièrement populaire à son époque, Stump était l’instigateur des trois divisions du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques : Êtres, Animaux et Esprits. Il est étrange de voir que, depuis tout ce temps, le souvenir de cet ancien chef des sorciers a assuré à sa descendance des places de choix au Ministère, bien qu’aucun de ceux-ci n’aient, depuis, accédé au même poste que lui. C’est donc avec la certitude d’un brillant avenir tout tracé que Stanislas a vu le jour. Entre précurseurs et initiations, le jeune homme a passé son enfance à découvrir des facettes de la magie auxquelles d’autres n’ont accès qu’à leur adolescence, ce qui lui a procuré une certaine avance sur les élèves de son âge. Cependant, les facilités acquises l’ont poussé à se reposer sur ses lauriers et, de brillant élève, il est devenu un élève moyen dès sa deuxième année. La raison? Stan s’était découvert une tout autre passion que les études et exploitait désormais ses capacités contre les autres. S’il est arrogant, on ne peut pas dire de lui qu’il soit insensible ou froid : au contraire, il est quelqu’un de très expressif. Le problème est que tout, ou presque, l’ennuie affreusement. Sous ses allures de jeune homme respectable, bien qu’un poil inquiétant, Stan a horreur de se sentir inactif trop longtemps, et son cerveau tourne à toute allure lorsqu’il s’agit de mettre au point un projet douloureux réservé à son entourage.

En cinquième année, il a attiré un élève dans l’un de ses plans; et si ce souvenir l’a marqué ce n’était pas sans raison : au bout du compte, ils ont mis des vies en danger. À la base, leur but avait seulement été d’attirer quelqu’un à la lisière de la forêt et de l’effrayer avec quelques sortilèges un peu dangereux. Rien d’extraordinairement méchant. Mais en réalité Stan avait un tout autre objectif en tête, et ce n’est qu’en le voyant revenir de la forêt en toute hâte, comme s’il avait eu le diable aux trousses, que son acolyte s’en est rendu compte. Le Serpentard était parti avec l’idée d’attirer une quelconque créature hors de la forêt, afin d’assister au spectacle d’une confrontation entre elle et le malheureux élèves victime de leur plaisanterie douteuse. Jamais il n’aurait cru croiser la route de rien d’un moins qu’un lycanthrope! C’est en se faufilant dans l’un des passages secrets du château que son compagnon d’infortune et lui ont pu s’en sortir sains et saufs… À ce moment-là, ils n’étaient pas conscients que le loup-garou rabattrait ses pulsions violentes sur deux jeunes Poufsouffles ayant ignoré le couvre-feu. Deux élèves qui ont frôlé la mort par sa faute, et dont l’une se trouve encore à Sainte-Mangouste depuis l’accident.

Personne n’a jamais su qu’il était l’un des principaux responsables de ce drame, et Stanislas est conscient que laisser l’histoire s’ébruiter risquerait de lui causer une incroyable quantité de problèmes. Et pourtant… pourtant ce ne sont pas les remords qui l’étouffent.