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 I knew it from the start : This Is War [PV Severus Rogue]

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River Hadfield

River Hadfield


» MESSAGES : 88
» DATE D'INSCRIPTION : 06/06/2010



I knew it from the start : This Is War [PV Severus Rogue] Vide

MessageSujet: I knew it from the start : This Is War [PV Severus Rogue]   I knew it from the start : This Is War [PV Severus Rogue] Icon_minitimeDim 25 Juil - 0:15

Il y avait des jours où on savait que le monde entier était ligué contre nous. Ce jour là, les choses allaient définitivement contre la jeune serpentarde. Déjà, elle avait encore réveillé tout un dortoir en hurlant dans la nuit à cause d’un stupide mauvais rêve ! Enfin mauvais rêve… Elle frissonna rien qu’en voyant le film tordu imaginé par son cerveau. Il était dedans bien évidemment. Et comme d’habitude, elle n’arrivait jamais à s’en sortir indemne. Il avait une emprise sur elle qui allait au-delà même de ce qu’elle pouvait tolérer. Ce pouvoir sur elle était insupportable. Personne ne devait jamais pouvoir la réduire à un tel état de faiblesse. Mais comment faire lorsque vous étiez entre des sentiments aussi contradictoires ?

Elle marchait en direction du lac malgré le temps pluvieux qui s’annonçait. Encore un élément qui assombrissat sa journée en plus du problème du devoir du lendemain. Elle avait besoin d’air. Chose qu’on ne trouvait jamais facilement ici. Mais là, elle avait besoin de réfléchir. Elle marcha sur le ponton de bois et s’assit au bord. La surface du lac était agitée par la brise fraîche qui annonçait peut être un orage. Oui. Vu les nuages noirs qui s’amoncelaient ce ne serait pas surprenant. Elle rentrerait quand la pluie commencerait à tomber. Elle tenait toujours le morceau de parchemin dans sa main. La seconde mauvaise chose de la journée : comment éloigner quelqu’un de vous sans le peiner ? Elle ne comprenait même pas ce qu’il lui trouvait de si particulier. Il lui soutenait en long, large et travers à quel point elle était exceptionnelle alors qu’il l’avait vu dans une telle… Situation. S’il n’était pas arrivé, elle aurait perdu beaucoup. Mais il n’avait pas cessé de lui porter ses attentions. Au contraire. Elles s’étaient décuplés. Il lui parlait de projets d’avenir qui ne lui faisaient pas du tout envie. La vie simple et tranquille dans le monde des bisounours en plein cœur du camp des ténèbres… On y croyait pas une seconde. Mais lui si. Pour lui ce monde s’ouvrirait dès lors qu’ils seraient définitivement liés. Mariés. Elle le haïssait. Oui, une part d’elle le haïssait pour l’avoir vu dans une situation aussi honteuse et humiliante. Il aurait dû la haïr pour ça. Mais comme il ne le faisait pas, elle se sentait encore plus coupable, plus victime, plus mal. Ses inquiètudes incessantes pour savoir si elle allait bien, si elle ne manquait de rien l’étouffait. Et si elle mourrait d’envie de lui dire de la laisser tranquille, de faire une croix sur ses espérances dissolues, une autre partie d’elle-même hurlait au désespoir. Car oui, quelque part, dans son cœur, il avait toujours sa place. Elle ne pouvait pas s’empêcher de continuer à l’aimer pour ce qu’il représentait : le premier amour. Depuis qu’elle était petite, elle l’avait toujours admirée, aimée comme une enfant peut aimer, faisant de lui un héros, son héros. Elle se voyait encore à rêver qu’il la sauve dans son armure blanche d’une situation délicate. Et le pire, c’est que ce petit fantasme s’était réalisé. Mais pas de la manière qu’elle imaginait. Sa fierté, son orgueil en avait pris un coup si sérieux qu’elle était en pleine tempête dans sa tête, dans son cœur. Elle n’arrivait pas à passer au dessus. Ce truc la hantait depuis plusieurs années déjà. Se dire que d’autres avaient connu pire ne la rendait pas moins amère. Et l’obsession de ce cousin à son encontre l’effrayait. La terrorisait. Car il semblait devenir peu à peu ce qu’il avait tué ce soir là, il semblait devenir chaque jour un peu plus sombre, un peu plus « fou ». Elle craignait que dans son « amour » déplacé, il ne finisse par la blesser ou la tuer. La dernière fois qu’elle l’avait vu, elle avait eu du mal à le tenir dans les limites des convenances. Le fait qu’elle tremblait de la tête aux pieds n’arrangeait évidemment pas ses affaires. Et elle était encore plus en colère contre lui, contre elle, contre eux. Et ça rejaillissait depuis sur ses camarades. Elle avait éloigné tout le monde parce qu’elle refusait qu’ils voient ses tourments. Si ridicules.

Son père et tous ces philosophes qu’on lui avait fait étudié avaient raison : les sentiments étaient dangereux car s’ils devenaient excessifs ils tourmentaient l’âme. Il fallait au contraire les anéantir assez pour vivre bien. Mieux. Sans perdre pour autant son humanité, on voyait bien les résultats que ça donnait ces derniers temps. Elle ne savait juste pas encore se sortir de cette vie qu’on lui promettait : obéissance complète à un mari sans discussion (même si pour le moment il attendait justement qu’elle laisse entendre sa voix), pondre des héritiers et vivre malheureuse et dans l’angoisse d’une guerre qui n’en finissait pas. Plus la récente désapprobation des sangs purs. Bon, son père était connu pour sa neutralité. Mais son cousin… Elle ne le pensait pas neutre avec ce qu’il pouvait parfois tenir comme discours. Elle craignait le jour où elle essaierait d’attenter à sa vie où à celle de l’homme qui la courtisait. Ce jour où elle n’aurait plus d’espoir. Plus assez pour vivre un jour de plus dans ce monde si… Sombre. Elle passa ses jambes pour qu’elles reposent sur le ponton et s’allongea sur le dos. Elle ferma les yeux un instant.

Oui cette journée avait été aussi ennuyeuse que cette goutte de pluie qui venait de s’écraser sur son front. Même pas deux secondes de paix pour réfléchir à comment s’extirper de cette toile d’araignée où elle était engluée. Bien. Puisque Merlin en décidait manifestement autrement, elle allait rentrer et se reposait dans son lit avec des harpies qui tournoieraient autour d’elle, certaines se souciant de son « bien-être », d’autres (la plupart en fait) se réjouirant de la voir aussi… Abattue. La pluie ne s’intensifiait pas mais d’autres gouttes commençaient à tomber sur elle. Elle soupira et se releva. Et l’accident numéro trois eu lieu. Sa baguette qu’elle avait posé à côté d’elle roula et tomba avant qu’elle ne réussit à la rattraper. Et voilà ! Elle s’agenouilla bord du ponton pour rattraper le morceau de bois qui flottait à la surface de l’eau. Ses cheveux la gênaient mais elle essayait de ne pas en tenir compte. Il fallait à tout prix qu’elle la rattrape cette baguette ! Il n’y avait que quelques centimètres entre elles mais malheureusement elle ne parvenait toujours pas à l’atteindre. Elle se pencha encore un peu car il était bien évidemment hors de question qu’elle rentre sans et, dans un moment de déséquilibre, ce qui devait arriver arriva : elle bascula dans l’eau froide du lac.

L’eau était froide. Ce fut un autre évènement désagréable de sa journée. Il fallait qu’elle remonte vite avant de finir gelée dans ces eaux sombres et qu’on apprenne qu’une idiote est retrouvée gelée dans le lac. Elle remonta à la surface. Ses vêtements pesaient une tonne maintenant. Elle regarda autour d’elle et vit cette garce de baguette qui flottait tranquillement vers elle. Ben voyons ! Elle aurait pas pu le faire avant hein ? Elle l’attrapa fermement et soupira de soulagement. Quand une voix retentit :

- Hadfield ! Mais vous êtes complètement folle ou bien un troll vous est passé dessus ?

Elle ferma les yeux et inspira. Evidemment. Il fallait que quelqu’un la voit. C’était un professeur en plus. Pas une professeur. Non. UN professeur.

- Chercher à vous faire du mal ainsi ! Comme si on ne risquait pas suffisamment sa vie ici !

Un professeur fâché en plus. C’était le pompom du gobelin ! Elle en avait ras le chaudron qu’on lui foute pas un peu la paix ! Elle finit par se tourner vers la berge pour remonter. Heureusement, elle avait sa veste. Il l’attrapa par l’épaule et elle explosa littéralement en hurlant qu’il la lâche, qu’elle était pas une de ces filles qui couchaient avec des professeurs et qu’il allait avoir des problèmes avec la justice sorcière. Bref, une réaction surprenante et surréaliste pour un geste si peu significatif. On l’amena à l’infirmerie où on vérifia qu’elle n’allait pas attraper froid. Et là… Ce fut la fin. L’infirmère arriva avec un faux sentiment de compassion et d’une voix mielleuse lui annonça qu’elle était attendue chez le Directeur Pr. Rogue. G-E-N-I-A-L ! Elle pouvait pas juste crier son ras le bol comme tout le monde et être tranquille, non, en plus on l’envoyait chez lui. Seuls. Un éclair de panique passa dans ses yeux. Bon, ok elle l’avait connu au début en tant que directeur de maison et les verts et argent étaient souvent bien lotis avec lui. La convocation était à 20h30. Elle lança un regard froid à l’infirmière et quitta les lieux sans demander son reste. Une fois dans le couloir, elle revint automatiquement dans le refuge des serpents et monta directement dans le dortoir des filles. Elle n’irait pas là bas. Il avait qu’à venir. Les minutes passèrent et elle ne descendit même pas dîner. Sa journée lui avait totalement coupé l’appétit. Et plusieurs personnes s’étaient aperçues de son humeur massacrante aux phrases colorées qu’ils s’étaient pris en pleine tête.

C’était l’heure. Elle redescendit et ne répondit pas à ceux qui lui demandaient où elle allait. Elle préférait éviter d’ajouter d’autres paroles acides, elle avait fait son quota du jour apparemment. Elle se présenta devant la gargouille et prononça le mot de passe qu’on lui avait confié. La peur commençait à se répandre dans ses veines comme un poison. Elle essaya de chasser ce sentiment de sa tête. Lorsqu’elle se retrouva devant la porte elle ferma les yeux et inspira. Ne penser à rien de tout ça juste… Ecouter, hocher la tête et repartir sans un bruit. Elle devait bien être capable de le faire… Elle l’espérait en tous cas.

Quand elle obtint une réponse elle abaissa la poignée et ouvrit la porte. Ses yeux tombèrent évidemment sur lui. En tous cas elle ne le chercha pas longtemps. On savait jamais après tout ce qui pouvait arriver dans ce château. Ce qui était ennuyant c’est qu’il était issu de la même maison alors niveau confiance… Niveau très limité par nature. Elle resta un moment dans l’embrasure de la porte, prête à fuir. Elle n’aimait vraiment pas ça. Dans sa tête, il y avait comme une alarme qui clignotait en lettres rouge lui disant de fuir loin, très très loin, de laisser tout ça en plan et de… Fallait arrêter. Elle entra sans refermer totalement la porte. Geste inconscient : comprenez le bien : elle se gardait une porte de sortie. Bien sûr, s’il fallait fuir, elle imaginait bien qu’elle n’en aurait jamais le temps. Mais ça lui permettait de garder un calme relatif. Dans son langage corporel on pouvait déceler la crainte et la résignation. Et elle reprit son self control avec un calme olympien.

- Bonsoir Monsieur le Directeur.

Elle reprenait son rôle d’héritière à la perfection. Un rôle qui lui permettait de se cacher derrière un masque, une attitude rigide et codée de a à z mais qui avait de grands avantages : inhumanité, contrôle de soi, une surface trop lisse pour assurer une quelquonque emprise.

- J’ai appris que vous m’aviez convoqué.
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