"Puis-je avoir encore le droit de rêver ? "

Asse petite, asse fine, on aurait l’impression qu’un coup de vent ne se contenterait pas d’ébouriffer ses longs cheveux bruns. Non, on aurait l’impression qu’elle va se casser en mille morceaux. Cependant, ce n’est pas un coup de vent qui va la briser, c’est plutôt la présence du sexe opposé. Elle n’arrive pas à les supporter, rien que le fait qu’ils lui parlent l’effraie, elle évite le moindre contact physique. Elle ne les haït pas, elle ne connaît pas le sens de ce mot, non elle en a simplement… peur. Ce qui ne fait pourtant pas d’elle une asociale, lorsqu’elle est simplement en présence du sexe faible, ces adorables petites lèvres ne cessent jamais de sourire, de se moquer de ses maladresses, qui sont nombreuses il faut l’avouer, ou encore aider son prochain ou plutôt sa prochaine. Elle aime aider, lorsqu’elle le peut, ces yeux de la couleur des noisettes qui ont une teinte si triste quand personne ne le regarde ont alors un éclat de joie et de vit inconnu jusqu’alors. On peut en profiter sans problème, on peut la manipuler, naïve comme elle est. Cela ne la dérange pas, de toute façon même si cela la dérangeait, elle serait incapable d’élever la voix ou bien de s’énerver. Toujours calme, toujours tranquille, elle sait s’effacer, se montrer discrète et disparaître aux yeux des autres. Surtout aux yeux des garçons, elle veut disparaître à leurs yeux pour qu’ils ne l’approchent pas et ne lui parlent pas. Cela marche, trop bien peut-être, car elle est devenue solitaire. Cependant cela ne dérange pas, car il y a ce petit chaton qui est avec elle maintenant. Un tout petit chaton, elle l’a rencontré dans les rues de Londres, caché derrière une poubelle. Au début, elle était hésitante, elle hésite toujours et n’a pas confiance en elle. Cependant, entendre ce son plaintif à alarmer son petit cœur et l’a poussé à l’emmené avec elle. Depuis qu’elle a, elle ne se sent plus seule le soir quand elle pleure. Elle sait qu’elle peut tout lui raconter, car il y a des choses que les gens ne comprennent pas. Non, ils n’arriveraient pas à comprendre sa cicatrice qui repose sur son ventre. Elle ne leur en veut pas, car cette cicatrice est sa punition pour avoir été trop mignonne, trop séduisante. Maintenant, elle l’est beaucoup moins, du moins elle l’essai. Elle refuse les vêtements trop féminin ou bien le maquillage. Elle ne veut pas qu’on la regarde, car si son beau-père l’a touchée, c’était de sa faute à elle. L’homme n’est pas mauvais, il y a toujours un part de bon en lui. Du moins c’est ce qu’elle croit ou ce qu’elle croyait. Le petit monde qu’elle s’est construite pour échapper aux horreurs de la guerre, aux horreurs qu’elle subissait et en train de se briser malgré tous ces efforts. Apprendre à ouvrir les yeux et à accepter le monde qui l’entoure, elle ne sait pas si elle va y réussir… Elle préfère son petit monde, où tout le monde est gentil et beau. Là où la violence, les meurtres et autres horreurs engendrés par l’humanité n’existent pas. Laissez-vous lui droit de rêver ?

Il n’y a rien de mieux pour une sorcière pour naître le jour, enfin dans mon cas c’est plutôt la nuit du 31 octobre. Ma mère se plait à dire que je suis venue prématurément simplement pour pouvoir ouvrir les yeux pour la première cette nuit-là. Que cela avait était fait exprès. Pour elle, tout est prémédité et il n’y a pas de place pour le hasard. Que ce qui arrive, devait arriver, on ne pouvait pas y échapper. Mon père pensait différemment, il ne supportait pas que sa femme croit à ses idioties de voyance ou autres pour reprendre ses mots. Il croyait au libre arbitre et que chacun de nos actes avaient une conséquences sur notre destin et qu’ils ne peuvent en aucun cas être prémédités. Et cette différence est moindre comparé avec tout ce qui les sépare. A mes yeux, ils ont toujours été le couple le plus mal assortit qui existe. Cependant, il y a des choix qui ne se proposent pas à nous parfois dans la vie et nous devons faire avec. Ce fut pour unir deux familles qu’ils se marièrent. Les deux partis espérèrent obtenir richesse et prestance en s’alliant dans cette union sacrée. Rapidement, le mariage révéla la supercherie des deux parties. Mais le divorce était impossible, car je grandissais dans le ventre de ma mère et cela était connu de tous. Obliger de vivre l’un avec l’autre, ils acceptèrent cette fatalité avec plus ou moins de bonheur. Par chance, leur désaccord ne changea jamais rien en l’amour qu’ils portaient en moi. Mon père était gaga de moi, j’étais sa petite princesse, sa fille chérie. Aux yeux de ma mère, j’étais une poupée à maquiller, coiffée et habiller. Je me laissais faire, j’adorais que l’on s’occupe de moi ainsi. Nous vivions dans une modeste, mais coquette demeure. J’avais le droit à avoir ma propre chambre, elle est magnifique. Au mure était accrochés des posters de princesse de Disney et sur tous les meubles cela débordaient de peluches. Des lapins roses, des adorables panda, des mangoustes, des licornes, toute sorte d’animaux magiques ou non ! Le soir, mon papa venait me lire un conte de fée moldu, il en était gaga des moldus. D’après lui, ils étaient fantastiques avec tout leur machin ecltrotique ou quelque chose du genre. Je ne comprenais pas toujours ce qu’il disait, mais cela m’amusait de l’écouter. Mais mes histoires préférées, c’était celles sur Poudlard. Ces soirs-là, ma mère venait nous rejoindre pour les écouter avec moi. Les autres soirs, elle nous laissait seul mon père et moi, car elle détestait les moldus. C’est pour cette raison qu’elle a rejoint je crois le Lord. D’après elle, c’était le plus beau, le plus grand et surtout le plus fort. Je l’imaginais comme un de ces princes charmant de pacotilles de mes contes de fées. Je me souviens que je le jour où j’avais osé le dire à ma mère, elle s’était mise à me frapper avec une brutalité que je ne lui connaissais pas. Elle qui n’avais jusqu’à ce jour jamais levé la main sur moi, ou même ne serait ce qu’élever la voix, était rentrée dans une colère noire et non, elle ne serait pas aller jusqu’au meurtre, mais m’aurait salement amoché si mon père n’était pas intervenu. Ce jour-là, quelque chose se brisa en moi. Voir une facette cachée jusque là de ma mère me donna une vision différente du monde. Un vison noir et brutal, mon père se voulait rassurant et me dit qu’elle était simplement fatiguée, qu’elle n’avait pas fait exprès. Cependant, je savais qu’il mentait, il mentait pour que je ne sois pas choquée, mais c’était trop tard, ma bulle commençait à se former…


Mon père aimait bien m’amener au parc moldus, cela amusait les mères présentent de voir que cette fois-ci c’était l’homme de la famille qui s’occupait d’amener sa fille. Il aimait au temps que moi le parc moldus, en été il m’offrait une glace, je prenais toujours le même parfum : chocolat. Et le soir, quand il commençait à faire froid et que j’étais fatiguée, il me prenait dans ses bras pour me ramener dans cette demeure que nous évitions le plus possible. J’avais pris en effet peur de ma mère, je l’évitais dès que je pouvais et mentais honteusement sur ce que je faisais de mes journées. Jamais elle n’aurait accepté que j’aille au parc moldu et encore moins que je possède des amis moldus. C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne suis jamais allé à l’école avant d’aller à Poudlard, j’avais le droit à un précepteur qui m’apprenait tout. Du moins ce fut le cas jusqu’à ce ma mère reprenne le travail. A ce moment là, je rejoignis une école moldus. Chaque jour, c’était la croix et la bannière pour éviter que ma mère apprenne où je passais mes journées. Mon père était un peintre à son compte, ce qui lui permettait de réussir à chaque fois le prodige de m’emmener et de me ramener. J’aimais beaucoup mon père, il m’apprit toutes les valeurs que je possède aujourd’hui et m’a donné une ouverture d’esprit que je n’aurais jamais pu avoir sans lui. En fait, il jouait un peu à la fois le rôle du père, ainsi que celui de ma mère. Toutes mes premières fois, il les connaissait. Mon premier « baiser » qui fut lors de chat bisous. Mon premier déguisement de princesse, il avait fait tous les magasins de Londres pour m’en trouver un ! Mes premiers pas devant un fourneau furent avec lui, tout comme moi il aimait la bonne cuisine et tout comme moi il était très gourmant. On adorait faire des gaufres avec plein de chocolat et de chantilly, des gâteaux au chocolat et caramel, des gâteaux à la framboise et j’en passe… Aussi étrange que celui puisse paraître, ce fut avec lui que je me maquillai la première fois. Toute ces premières fois auraient pu être rattrapé par ma mère si elle avait été présenté à cette première fois là, mais non, à nouveau c’était mon père… A nouveau ce fut lui qui assista à mon premier tour de magie. C’était toujours dans ce fameux parc, je n’arrête pas de vous en parlez… C’était une belle nuit d’été, il faisait encore très chaud. Ma mère ne rentrait pas ce soir, elle disait que c’était pour son travail, mais je sais que maintenant c’était pour aller voir son amant. J’étais sur la balançoire, mon père me poussait de plus en plus fort, et moi j’allais de plus en plus haut. Je riais tout en disant que bientôt j’attendrais les étoiles. Mon père ne me prenait pas au sérieux, pourtant je l’étais. Alors que j’atteignis le sommet, mes deux petites mains lâchèrent les cordes de la balançoire pour pouvoir mieux toucher le ciel. J’aurais dû tomber comme une pierre, cependant ce fut comme une plume que j’atterris au sol. Tout en douceur à la grande joie de mon père. Il était si heureux qu’il oublia de me punir pour ce que j’avais fait. Je me souviens que le lendemain il m’emmena au zoo, nous avions passé une merveilleuse journée ensemble, malheuresement, cela était une des dernières…

Plus la date fatidiques de mes onze ans approchait, plus ma mère essayait d’être proche de moi. M’éloignant de mon père autant qu’elle pouvait, elle n’hésitait pas à me présenter à « ses amis ». Je n’aimais pas trop ses amis, ils étaient trop aristocratique et n’aimaient pas les moldus. De plus, ma chère maman s’amusait à déplorer le fait que je ne puisse pas encore rentrer à Poudlard car j’étais née après le premier septembre. Elle ne cessait d’ailleurs de me le reprocher. Heureusement que mon père était là, les rares moments qu’on passait ensemble me permettait de tenir, il me rappelait sans cesse les valeurs qu’il m’avait appris et me fit faire la promesse de la retenir. Il me fit faire beaucoup de promesse à cette période là. Il était aussi souvent à la maison, n’allant que peu souvent à son atelier. Maman disait qu’il était trop fatigué, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. Cependant, j’ai tout compris le jour de mes onze ans, alors que ce jour là tous les enfants s’amuse et attende avec impatience leur lettre. Moi j’étais à l’hôpital, attendant les résultats des examens de mon père avec inquiétude. Seul lui comptait. J’avais peur de comprendre pourquoi il m’avait fait faire toutes ses promesses. Ma bulle se raffermit autours de moi, la maladie n’existait plus pour moi. Je refusais d’admettre que mon père était rongeait de l’intérieur et qui lui restait seulement quelques mois au mieux, quelques semaines au pire, à vivre. Ce soir là, cependant ma bulle ne su me protéger et ce ne fut pas des larmes de joies qui apparurent en lisant ma lettre venant de Poudlard, mais des larmes de tristesse. Car je savais très bien que malgré sa promesse de m’accompagner jusqu’au train, jamais il ne me verra aller à Poudlard. La maladie l’aura tuée avant qu’il puisse tenir sa promesse. Je ne fus jamais plus proche de mon père que lors des derniers mois. Nous nous quittions jamais, le soir parfois j’allais même jusqu’à pousser le vice à aller dormir avec lui de peur de le perdre pendant la nuit. Toutes les premières fois que nous ne pourrions pas faire plus tard, nous les faisions maintenant. On alla acheter ma baguette, j’eus du mal à la trouver, mais une fois que je l’avais en main. Je savais qu’elle était faite pour moi, dans les yeux de mon père il y avait une lueur de fierté dont je me souviens encore aujourd’hui. Il m’a aussi acheté un balai. Ce n’était pas le meilleur, mais d’après lui c’était largement suffisant pour apprendre. C’est toujours ce balais que j’utilise, je n’arrive pas à m’en séparer. Tout comme j’ai eut du mal à me séparer de mon père… Je suis restée avec lui jusqu’au bout. Même lorsque je sentis le souffle glacé de la grande faucheuse venant chercher mon père, je resta. Pas une larme ne coula ce jour-là, ni lors de son enterrement. Il n’aurait pas voulu que je sois triste à cause de lui, j’essayai donc de lui faire honneur. Ce fut difficile, mais je tenu tout le long de la cérémonie. Adoptant un visage fermé et froid, totalement opposé à celui de ma mère qui était en larme. Au début, je voulus la consoler, cependant lorsque je vis que ses larmes cessèrent brutalement de couler une fois que nous fûmes chez nous, j’assistai à une nouvelle déception, mais je ne dis rien. Me contentant de m’enfermer dans ma chambre pour pouvoir enfin faire le deuil de cet être si cher que je venais de perdre. Ma bulle se termina, je vivais désormais dans mon monde. Refusant la mort, la maladie, l’hypocrisie et autre horreur de ce genre. Je pensais que j’étais à l’abris, mais j’avais tord…

Ma mère attendit un certains temps avant de se remarier, ce fut donc le cœur léger, mais néanmoins remplit de peine que je fis ma rentrée à Poudlard. Dans le train je fis le rencontre de plusieurs élèves qui entraient eux aussi à Poudlard. Certains avaient des parents moldus, d’autres des parents sorciers et d’autres encore avaient les deux. Je trouvais ça étonnant qu’une telle union puisse se faire, car d’après ma mère c’était tout bonnement impossible. Je les trouvais très sympathique et me lia d’amitié avec eux avec plaisir même si nous fûmes répartie dans différentes maisons. Poudlard était vraiment magique et malgré les évènements tragiques qui y résidaient, je m’y plaisait et vivait ma petite vie tranquillement. Je n’étais pas particulièrement populaire ou bien détesté. Je n’étais pas la meilleure non plus, non j’étais dans la moyenne, dans la masse et cela me plaisait bien ainsi. La seule chose qui me différencier des autres élèves était le fait que je devais rester à Poudlard toute l’année. D’après ma mère, je ne pouvais pas rentrer à la maison, car il y avait des travaux. Pour m’acheter, elle m’envoyait régulièrement des colis de confiserie, mais en rien cela n’a remplacé ma tristesse d’être seul le jour du noël. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle tenait tant que je reste à Poudlard, j’aurais pu aller chez mes grands-parents non ? Cependant, cela ne correspondait pas à ses plans. Elle avait décidé de rompre les liens avec toute ma famille paternelle, m’interdisant d’aller les voir. Je ne sais pas ceux qu’ils sont devenus maintenant. Je ne sais même pas s’ils sont encore en vie ! Ma mère avait prit cette décision, car elle se remaria lors des vacances d’été. Je découvris celui qui sera mon beau-père le jour du mariage. Je ne savais pas trop quoi penser de lui, la seule chose que je savais c’était qu’il était riche et que j’étais obligée de l’appeler « père ». Cela me dégoûtait de prononcer ses mots et ils sonnaient étrangement à mes oreilles, pourtant je le faisais, car je fais toujours ce que l’on me dit. Plus le temps passait et moins j’aimais mon nouveau « père ». Il avait tout comme ma mère des idées très tranchées sur les moldus et s’énerver facilement, trop facilement. Quand il était là, ma mère m’ignorait totalement, tout comme lui d’ailleurs, à leurs yeux j’étais totalement invisible, je valais moins qu’un elfe de maison ! Bien entendu, il était hors de question que je rentre à la maison pendant les vacances. Cependant, contrairement à ma première année j’étais heureuse de rester à Poudlard. Surtout à partir du moment qu’il a commencé à venir le soir dans ma chambre…

Ce fut lors de l’été de mes treize ans qu’il commença à venir dans ma chambre. Au début, je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il faisait. Il me susurrait au creux de l’oreille des mots doux, mais au lieu de m’emplir de joie, ils me faisaient peur. Je me cachais sous ma couette pour ne pas avoir à les entendre, cependant ce n’était pas suffisant. Il ne venait pas toutes les nuits, mais je n’arrivais plus à trouver le sommeil. Tous les soirs, j’avais peur qu’il venait. Rapidement ses visites se rapprochèrent, il ne se contenta plus de mots. Au début, j’avais bien essayé de me débattre ou encore de fuir en me cachant, cependant il avait plus de force que moi et prit la rapide décision de m’enfermer dans ma chambre pour être certain que j’y serais. Ma mère le savait, ou du moins elle s’en doutait. Elle était forcée d’entre mes cris, mes pleurs et mes supplications. Je n’osais cependant pas lui en parler, je me disais que c’était de ma faute si cela arriver, oui c’était entièrement de ma faute… Lors de mon retour de Poudlard, je commençai à fuir les garçons tout d’abord les inconnus, puis au fus et à mesure des lettres que mon beau-père m’envoyait, j’abandonnais ceux qui avaient été mes amis. Je ne savais plus si je pouvais leur faire confiance ou non. Certains l’ont mal prit, d’autre n’ont rien dit. Et moi je me sentais mal. Maintenant j’étais obligée de rentrer chez moi pour les vacances. Et tous les soirs, il en profitait… Mes notes se mirent à baisser, j’étais sans cesse sur mes gardes, ma petite bulle avait disparu, elle m’avait abandonné. Le monde que je m’étais construit autours de moi ne servait plus à rien. Je suis passée de justesse en année supérieure. Ma mère outrée que j’ai de telles notes voulues qu’on ait une petite discussion. Si je su rester silencieuse jusque là, j’ai craqué et tout avouer. Je lui ais parlé des visites nocturnes de mon beau-père. Tout ce qu’elle su me dire, c’était que je mentais. Que j’inventais une excuse pitoyable… Je sentais qu’elle mentait, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être cette lueur dans les yeux ? Ma rentrée à Poudlard fut difficile, j’étais devenu une sorte d’automate, dormant que trop peu. Sans parler des nausées régulières qui me venaient. Je refusais d’aller à l’infirmerie, ne voulant pas rater un seul cours, mes notes étaient déjà asse basse ! Cependant, je n’avais pas le choix, l’infirmière ne mit pas longtemps à comprendre que j’étais tombée enceinte. Si j’avortais maintenant, je risquais de devenir inféconde par la suite. Voulant avoir des enfants plus tard, je ne pu me résoudre à faire cela. Ma mère qui fut prévenu, prit la même décision. Toutefois, ce n’était pas parce que je risquais de devenir inféconde par la suite, mais s’était à cause des retombées qu’il pourrait avoir sur notre famille. Je fus retirée de Poudlard le temps de ma grossesse. Bien entendu, il n’était pas question de garder l’enfant, je ne voulais pas qu’il soit laissé à l’orphelinat, même si encore aujourd’hui je n’arrive pas à le considérer comme mon fils. Je l’ai donc fait adopté par un couple tout à fait charmant qui ne pouvait pas avoir d’enfant.

Il a maintenant trois ans, le seul souvenir que j’ai de lui c’est cette cicatrice dû à la césarienne. On aurait pu me la retirer, mais je préfère la garder. J’ai annoncé à la fin de l’été que je ne reviendrais plus chez moi, je sais très bien que si je reste ma mère ne fera rien pour me protéger, je préfère donc quitter ma maison. Je ne sais pas ce que je vais devenir après Poudlard, ni où je pourrais habiter. Il me reste bien l’héritage de la mort de mon père, mais je sais très bien que je ne pourrais pas tout le temps compter dessus. Et puis il y a encore cette phobie qui refuse de me quitter, pourtant je suis bien décider à la battre. Il n’est pas bon de vivre dans ses peurs, tout comme il n’est pas bon de vivre dans cette bulle qui me cache la réalité. En tout cas, bientôt je n’aurais plus le choix, car elle est en train de se fissurer, m’obligeant un peu plus chaque jour à faire face à la réalité.