Début de semaine pluvieux. Le ciel était gris souris avec parfois des tâches plus sombres que les autres. Un temps somme tout commun pour l’Angleterre. Juliet n’avait jamais vraiment rien connu d’autre et l’île anglo-saxone n’avait pas volée sa réputation. Elle aimait se trouver dehors par temps de pluie, sentir les gouttes parcourir chaque centimètre de sa peau, l’odeur fraîche que la nature dégageait. Par-dessus tout, elle aimait le bruit de la nature qu’elle sentait vivre sous les gouttes d’eau. Souvent quand elle était enfant, dès que la première goutte apparaissait, Juliet se dépêchait de courir vers l’orée du bois qui juxtaposé son jardin. Là-bas, elle percevait les petits animaux qui se déplaçaient à tout vitesse, se cachant des intempéries ; puis au bout de quelques secondes le silence s’abattre et on n’entendait que la pluie s’abattre dans les feuillages, sur le sol terreux. Elle se retint de sortir dans le parc de Poudlard, son nouveau rôle d’infirmière lui tenait à cœur, elle ne voulait pas être renvoyée pour s’être conduit étrangement.

Depuis quelques semaines Juliet avait fait sa rentrée à Poudlard, elle se faisait son petit trou doucement. Petit à petit elle rencontrait de nouvelles élèves et faisait la connaissance des professeurs. Hier, elle s’était donné comme tâche de se réapproprier l’infirmerie – ce qu’elle avait fait tant bien que mal avec les moyens du bords. La précédente « locataire » l’avait installé selon ses goûts et disons qu’ils ne correspondaient pas vraiment à ceux de la jeune femme. Mrs Pomfresh avait finit par prendre sa retraite après des années de bons et loyaux services, et il n’y avait rien de plus grisant pour Juliet de prendre la suite d’une femme si réputée – un vrai défi.

Elle quitta enfin la fenêtre des yeux, interrompant ses souvenirs d’enfance. La brunette fit face à son bureau, il était en bois – peut être du chêne, elle ne s’y connaissait pas vraiment, dessus un liasse de parchemin, deux plumes, un encrier et un vase rempli de tournesol – ses fleurs préférées. La pièce n’était pas très grande et mais on y trouvait une petite table basse, elle aussi en bois, deux fauteuils de mauvaises factures et les casiers fermés magiquement contenant les dossiers médicaux des étudiants. Dans le fond on apercevait une armoire en verre incassable qui contenait divers documents médicaux et toutes sortes de potions, poudres, baumes, herbes permettant de soigner les petits et moyens maux. Juliet avait choisit de découvrir les murs de leur « blanc hôpital » de Mrs Pomfresh, pour laisser apparaître la pierre grise du château, une matière qu’elle affectionnait. Son bureau était coloré et conviviale grâce aux différents tableaux affichés sur les murs. Un tapis jaune clair à poil court était posé sous ce qu’elle appelait « son coin détente » - les deux canapés et la table basse. L’infirmière était plutôt fière de son travail de décoratrice.

Lorsqu’on sortait de son bureau, on trouvait une immense pièce – anciennement blanche. Là se découpait une quinzaine de lits permettant de recevoir les élèves en toute tranquillité, ils étaient tous séparés par des rideaux. Aujourd’hui, chaque murs avaient une couleur attitrée : lilas, framboise, pêche et citron – la jeune femme n’était pas une accroc à la nature pour rien. Au côté de chaque lit, il y avait une petite table basse surmonté d’un bouquet de fleurs du parc du château et une chaise droite pour les visiteurs. Les grandes fenêtres éclairaient la pièce chaleureusement. Juliet voulait tout faire pour que ses jeunes se sentent à l’aise et n’est pas l’impression d’être dans un hôpital.

L’infirmière savait que la plus grande partie de son travail consisterait à soigner les petits bobos du quotidien, cependant avec les séances de Quidditch elle pouvait s’attendre à pire. Et à bien y penser, quand elle se remémorer son temps à Poudlard comme élève, certains étudiants se jouait parfois des tours qui finissait assez mal physiquement. Mais ce qui lui plaisait le plus dans ce job, c’était de pouvoir aussi soigner le moral des jeunes. Juliet savait qu’elle était souvent la première interlocutrice adulte à qui ils s’adresseraient, elle serait leur confidente. La jeune femme aimait être à l’écoute et pouvoir aider ces adolescents en difficultés et elle essayerait de remplir aux mieux ses missions. Une autre tâche dont lui avait parlé Severus Rogue en l’engageant était de faire de la prévention aussi bien sur les bienfaits de se brosser les dents quotidiennement que les méfaits de fumer des substances illicites –magique ou on – en passant par tout ce qui touchait à la sexualité, sujet de prédilection des adolescents dont les hormones bouillonnaient.

Lorsque Juliet s’approcha de l’armoire en verre contenant les différents remèdes pour replacer une potion qu’elle avait utilisé sur un écorchures mineur d’un premier année, elle entendit la porte de la grande salle de l’infirmerie s’ouvrir. L’infirmière posa l’objet sur une des étagères et referma la poste transparente. Quand elle se retourna à nouveau, elle aperçut à travers la porte de son bureau ouverte qu’une jeune fille qu’elle ne connaissait pas encore approchait. Elle vint à sa rencontre en la gratifiant d’un sourire amical.

Pour une journée pluvieuse s'en est une. Alors que le matin pointait le bout de son nez, Astoria marchait doucement dans les couloirs du château. Elle avait déjà été déjeuné et là, elle devait se rendre au cour de potion. Elle descendit dans les cachots et attendit devant la porte. Cours avec les Bouffondor, tu parle d'un cours ! Après un moment, elle vit le professeur ouvrir enfin la porte et les laissé entrer. En entrant, elle fit un grand sourire au professeur et s'installa à sa paillasse.

Alors que le cours débuta, les élèves apprirent avec joie pour certains dont Astoria et avec malaise pour d'autres, qu'il devait faire un potion assez compliquée. La goutte-du-mort-vivant. Astoria souria d'avance. Voilà un vrai défi. Elle se mit à sa paillasse et commença doucement de remplir son chaudron et de commencer sa potion. En suivant le livre, elle se rendit compte qu'il y avait des problèmes. En essayant de couper un élément, elle le vit sauté et atterrir sur un mur. Elle était étonnée. Le professeur Rogue lui signala de faire attention.

Attention alors que ... alors qu'elle se tenait juste à côté de cette Romilda Vane, cette dernière trouva rien d'autres à faire que de faire explosée son chaudron. Astoria en reçut sur ses vêtements qui commençait à fondre. Bon, ce n'était qu'une manche, mais elle enleva alors sa robe noir de poudlard. Elle se retrouva en chemisier et en jupe. Son bras avait été légèrement touché et légèrement bruler, des petites cloques étaient apparue. Astoria regarda Vane avec haine.

- Sale petite ga***, tu peu pas faire attention non? Bien sûr faut que tu te fasse tout le temps remarquer espèce de veracrasse !

Vane semblait reculer alors que le professeur réagit seulement maintenant. Il retira des points à Vane et demanda à Astoria de surveillée son language. Astoria se jura qu'elle se vengerai de ce que la Vane lui a fait. Cela faisait mal en plus. Elle sortit alors de la classe de potion, son sac en pendouillère sur son épaule et sa robe noir de Poudlard à la main cachant son avant bras. Astoria monta alors jusqu'aux deuxième étage et trouva alors la salle d'infirmerie.

Elle entra alors doucement et laissa la porte entre-bailler. Elle vit alors l'infirmière arriver en lui souriant. Astoria la regarda et lui sourit également. Tiens la vieille Pomfresh est en retraite ! Elle s'approcha alors de l'infirmière et retira doucement sa robe montrant ainsi son avant bras à cette dernière et lui expliqua alors:

- Et bien, j'étais en cours de potion et une potion mal préparé a explosée juste à côté de moi. Cela à dissout un peu de ma robe de Poudlard et à touché ma peau pour bruler et former des cloches. En plus cela gratte...

Elle regarda alors l'infirmière pour voir ce qu'elle comptait dire ou faire. Elle aimait bien par moment observer l'infirmière, car cela lui donnait l'idée de ce qu'un auror-guérisseur pouvait faire sur un champ de bataille. A part se battre évidement.

La jeune fille qui lui faisait face lui rendit son sourire. L'étudiante était très jolie et vu sa façon de se tenir, Juliet se doutait qu'elle ne voyait pas les choses de la même façon, pourtant une blonde aux yeux bleus plutôt bien proportionné faisait sans aucun doute des ravages parmi les garçons. Bien qu'elle paraisse amicale à ce moment précis, l'infirmière ne put s'empêcher de noter qu'elle appartenait surement à la maison des Serpentard, elle dégageait l'assurance des verts et argents avec beaucoup d'ardeur.

Lorsque Juliet fut à sa portée, la blonde expliqua s'être brulé sur le bras à la suite d'un potion ayant explosé. Évidemment, c'était les risques à courir lorsqu'on manipulait des éléments dangereux, elle s'étonnait de ne pas avoir encore vu plus d'élèves ayant subit les même maux. Juliet attrapa doucement le poignet de la jeune fille, elle devait être en sixième ou septième année.

- Eh bien on va voir ça de plus près Mademoiselle ... lui répondit-elle doucement, en laissant en suspend son prénom qu'elle ignorait encore pour le moment.

L'infirmière l'attira sur un des lits, celui qui était le plus près d'elle, sur le mur de droite - le mur couleur framboise. Elle ferma le rideau, pour un peu plus d'intimité, si d'autres élèves passaient pas là, ils n'avaient pas à savoir ce pourquoi on venait la voir, elle agirait de même avec n'importe lequel de ses patients. Juliet laissa l'étudiante s'assoir de la façon don elle se sentait le plus à l'aise et repris :

- Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de moi, mais je suis Juliet Mallory, la nouvelle infirmière, je remplace cette bonne Mrs Pomfresh. Et tu es?

Elle laissa la jeune fille se présenter et demanda tout en observant sa blessure :

- Et le professeur Rogue souhaitait vous voir préparer quelle sorte de potion exactement? J'ai entendu dire que plus elles étaient dangereuses, plus ça l'excitait!? Elle aimait créer un lien de complicité avec chaque étudiant et en général un petit trait d'humour sur un professeur était le point de départ.

Juliet attrapa sa baguette magique accrochait à sa ceinture et se mit à tapoter tout doucement le bras d'Astoria tout en murmurant une formule. Elle sourit lorsqu'elle trouva le remède qui convenait. L'infirmière se leva, délaissant une seconde la Serpentard et se dirigea vers son bureau. Elle se devait de vérifier la fiche médicale, la jeune fille pouvait être allergique à certains de ses remèdes. Après avoir farfouiller dans le placard et trouvé le nom de Greengraas, elle vu qu'elle avait une soeur, tèun peu plus jeune qu'elle et quelle ne c'était pas trompée. Astoria était bien à Serpentard et en septième année. Juliet parcouru rapidement la fiche, la jeune fille n'était pas vraiment un habituée de l'infirmerie au vu des rares annotations de Mrs Pomfresh, mais ça ne voulait pas forcément dire grand chose, puisqu'elle même ne notais pas tout dans ces fiches, préférant garder les informations plus personnelles en mémoire - on ne savait jamais qui pourrait y mettre son nez de dedans.

La brunette revint au chevet d'Astoria avec un onguent à base de plantes moldues qu'elle fabriquait elle même et un petit verre rempli d'une potion à l'odeur fruitée.

- Si tu suis bien mes recommandations Astoria, ça devrait disparaitre dans 4 ou 5 jours. Il te suffit d'appliquer ceci matin et soir - elle lui montra le petit pot de pommade rond - et d'avaler cela tout de suite - elle lui glissa le verre dans les mains. Je te déconseille de gratter ou tu auras de vilaines cicatrices, se serait dommage, en général les garçons n'en sont pas trop fans. Elle sourit.

Astoria regardait l'infirmière qui commençait à s'occuper d'elle. Elle nota que cette dernière fut très hâtive à regarder ce qu'avait la jeune blonde. Elle la vit saisir son poignet et examiner son avant bras. Astoria observait chaque mouvement avec minutie. L'on aurait pu dire qu'elle surveillait ce qu'elle lui faisait de sorte à ce qu'elle se trompe elle en subirais les conséquence, mais c'était plus dans un sens de pré-apprentissage qu'autres choses. L'infirmière marqua une pause après le Mademoiselle, sûrement attendait-elle à ce qu'Astoria se présente, mais vu qu'elle ne l'avait pas exprimer plus ouvertement Asteria ne dit rien.

Elle attira alors Astoria sur un des lit de l'infirmerie, le mur était d'une belle couleur framboise, cela changea de la couleur blanche hospitalisme de l'infirmerie de Mrs Pomfresh. Elle la vit fermer un rideau. Avec cela personne ne verra qu'Astoria était sur un lit d'infirmerie. Astoria s'asseya juste sur le lit, pas besoin de se couché pour une simple blessure à la main. C'est ce moment que choisit l'infirmière pour se présenté. Juliet Mallory et elle remplacait bien Pomfresh. A ce moment elle demanda un retour de la part d'Astoria. Autant ne pas lui refuser !

- Astoria Nerissa Greengrass, enchantée !

Son éducation en pris un coup encore une fois elle se pliait au désir de ses parents quant à la politesse d'une demande ou d'une rencontre. Elle ferais mieux de s'entraînée dès maintenant à juste dire son prénom et son nom et pas sortir le grand numéro de ses parents. Enfin, Mrs Mallory ne semblait s'en préoccupée elle. Tant mieux d'une part. Elle demanda alors ce que le professeur Rogue leur avait demander de préparé et qu'il demandait souvent les potions les plus dangereuses et comme quoi cela l'excitait?! Et ben dis donc ça pour du répondant et si le professeur Rogue était là il serait devenue rouge tomate... Attendez, Rogue rouge tomate, le pied on en prendrais des photo et ... Oula Astoria qui s'égare.

- Je veux être là le jour ou vous dites cela à Rogue voir ce qu'il va vous dire tiens ! Ça risque d'être marrant vous savez. Sinon c'est une potion que l'on a vu l'année passée, c'est la potion la goute du mort vivant. Très difficile à préparé mais efficace si vous voulez tuez quelqu'un, mais ici, c'est Vane qui l'a préparez donc je pense pas qu'elle était finie, loin d'être finie en tout cas ! Et mal faites en plus.

Soudain, elle attrapait sa baguette et tapota sur le bras d'Astoria. Celle ci continuait toujours de voir ce qu'elle faisait sans oubliez la tête de Rogue rouge tomate. Celui là lorsqu'elle va le voir, elle se prendra un fou rire qu'elle se fera envoyé en retenue ou à l'asile directement ! Enfin, Juliet alla vers les étagères et sembla chercher dans ses fiches, sûrement des information sur Astoria. Cette dernière releva un sourcil puis soupira regardant son bras et puis jeta un regard par la fenêtre en attendant l'infirmière.

En entendant des pas, elle se retourna et vit Mrs Mallory revenir vers elle, potion et baume à la main. Astoria regarda attentivement la potion qu'elle doutait devoir avalé de ce pas. Elle écouta les recommandations de l'infirmière. Le baume matin et soir et la potion tout de suite, Astoria était déjà prête psychologiquement mais ....

- Quatre ou cinq jour? Je ne mettrais pas de t-shirt en attendant alors... Tu va voir Vane ! Vous risqueriez de devoir la soigner aussi je pense d'ici les prochains jours. Et sinon, j'aurais une question pour vous après que j'aurais pris cette potion qui semble bien meilleure que celle de Mrs Pomfresh.

Elle souria à la jeune femme et prit la potion que cette dernière lui tendis. Une bonne odeur de fruit enivra ses narines. Odeur exquise, la luxure existe donc bien aussi dans les potions, quel joie ! Elle avala le produit et attendit quelques instants le temps que le liquide coule bien dans son corp et regarda l'infirmière.

- Vous savez, votre métier d'infirmière. C'était difficile au début? Car j'aimerai devenir médicomage mais dans une brigade d'auror. Soit, je les aiderais et soignerais, mais au point de vue infirmière/médicomage, vous savez surement me donnez quelques renseignements sur les formations? Il est vrai que la guerre risque de faire rage et je ne veux pas me sentir "inutile", je détesterai cela. Surtout sachant ma soeur qui risque de se battre. Et avec un type que j'aimerai lui montrez que l'on ne fait pas de mal à une Greengrass. Pouvez vous, me renseignez?

Le regard d'Astoria passa d'un regard radieux, à un regard sérieux et profond, l'océan azur de ses yeux reflétait d'avantage et elle avait une certaine lueur dans ses yeux que elle même n'aurait su décrire car elle ne connaissait pas. Elle attendit sagement une réponse quelconque de l'infirmière.

Lorsqu'Astoria répondit à sa remarque sur le directeur, Juliet ne put s'empêcher de froncer les sourcils. La goutte du mort vivant? Vraiment! Comme s'il avait besoin de ça pour tenir encore plus sa réputation. Une potion pour tuer,, il avait vraiment des idées saugrenues en tête. Ou alors, il était plus malin que tout le monde ne le pensait, ça elle n'en doutait pas. C'était-il mit en tête de préparer les élèves à la guerre qui approchait? Ils étaient pourtant si jeunes, ce n'était pas à eux d'exterminer Bellatrix Lestrange et son armée. Juliet pensait qu'il était préférable qu'il leur apprenne plutôt comment se protéger et se défendre et non pas attaquer, elle ne manquerais pas de lui en toucher deux mots quand elle en aurait l'occasion. Heureusement, au dire de la jeune étudiante, au moins la potion qui avait été préparée ne servirait à commettre aucun meurtre. Le nom de Vane ne lui dit rien, l'infirmière ne l'avait surement pas encore vue.

La Serpentard paraissait assez inquiète sur le temps que prendrais la guérison, aussi Juliet essaya de la réconforter :

- Oh, tu sais ça aurait pu être pire. Mais faisant partie du monde magique tu as le droit à un traitement de faveur par rapport aux moldus, pour eux la guérison est souvent plus longue malheureusement. Et puis, il parait que les manches longues sont à la mode en ce moment, alors tu feras un carton et surement des jalouses.

Lorsqu'elle entendit de nouveau le nom de la responsable de cette blessure, Juliet ne put s'empêcher de sourire. Astoria avait l'air d'avoir un sacré tempérament et n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, elle devait être une digne représentante de sa maison. La jeune femme s'amusa avec elle :

- J'adorais avoir à m'occuper d'une nouvelle patiente, mais mon rôle de membre du personnel de Poudlard m'obligerait à te sanctionner pour les blessures que tu infligerais à cette pauvre Melle Vane. Elle lui sourit chaleureusement.

A la remarque sur sa potion, Juliet ne put s'empêcher de rougir. Quelle plus jolie compliment que celui d'une étudiante? Quand Astoria une finit d'avaler la potion, la brunette lui prit délicatement des mains et la posa sur la petite table près du lit. Puis la jeune étudiante lui posa des questions sur son métier - l'infirmière en fut flattée.

- Choisir être infirmière ou médicomage ne se fait pas par hasard, il faut vraiment être passionné et avoir envie d'aider les autres. Alors pour répondre à ta question, oui c'était difficile. Mais pas seulement au début, je pense que c'est toujours difficile et c'est pour ça qu'on a envie de donner le meilleur de soi même pour ce que l'on aime faire.

Juliet ouvrit le baume et une odeur de citron sucré envahit ses narines - son petit plus personnel, la jeune femme passionnée par la nature aimait faire ressortir son aspect de sa personnalité dans son métier, et puis c'était forcément plus agréable que l'odeur habituelle des médicaments. Elle prit une petite noisette sur son index et massa doucement la blessure d'Astoria.

- Tu devrais commencer à te sentir soulagée maintenant. Pour travailler comme médicomage dans une brigade d'auror, il te faut d'abord commencer tes études en médecine et donc avoir obtenu tes aspics. Après trois ans, tu pourras commencer une formation d'auror en parallèle. Elle baissa les yeux, masque son angoisse. Mais tu sais, d'ici là, la guerre sera surement fini et il y d'autres moyens de te rendre utile que de monter au front non? D'où te vient ce gout pour les batailles?

Juliet referma le petit pot rond et le posa sur la table de chevet à côté du verre. Sur un ton posé elle demanda :

- Ta sœur? Vraiment? C'est une auror? Vous êtes proches? Personnellement, j'ai toujours rêver d'avoir un frère ou une sœur, mais le destin ne l'avait pas décidé ainsi. L'infirmière aimait être proche des élèves, confier des détails personnels l'aidait à créer du lien. De quel type tu parles exactement? Je ne voudrai pas t'inciter à faire du mal aux autres. Elle la regarda gentiment.

Astoria qui continuait de regarder l'infirmière constata qu'elle n'avait pas perdu son sourire tout au long de sa question et de ses déboires. Elle lui expliqua alors que la guérison prendrais fin beaucoup plus tôt que si elle avait été moldue. Elle moldue? Autant se pendre ! Elle n'aurait jamais rencontrez ses amis alors ne lui parlé pas de cela ! Elle lui expliqua que les manches longues étaient à la mode, la bonne blague et qu'elle en rendra jalouse plus d'une. Ah ben ça elle voulait bien le voir Astoria, elle qui s'était toujours considéré comme laide et que sa soeur était bien plus belle.

La jeune femme lui dit alors qu'elle serait ravie de s'occuper d'une nouvelle patiente. Cela fit sourire Astoria qui rêvait déjà d'une douce vengeance, elle faillit hoqueter lorsque le comportement de la jeune sorcière changea et lui dit qu'elle devrait sévir si cela arrivait. Astoria se défendit alors en lui répliquant une remarque assez cinglante mais juste:

- Et bien j'aurais une retenue, mais je vais pas me laissée faire par cette fille qui essaye de me pourrir la vie et surtout pas ma dernière année foi de Greengrass elle le paiera !

Romilda Vane prépare toi à souffrir car tu as une Greengrass sur le dos et pas n'importe laquel, mais tu as de la chance que c'est pas ma soeur sinon, je pense que tu n'aurais plus eu le temps de dire Veracrasse ! Ce qu'Astoria avait tendance à la définir d'ailleurs. Ensuite, Mrs Mallory lui expliqua les principes d'un auror-médicomage. Astoria a cru qu'elle allait avoir le vertige, si longtemps... Elle mentait espérait elle !

Elle mis alors de la crème sur la peau d'Astoria, une légère odeur de citron délicieuse s'en évapora. Au début, cela faisait mal, mais elle essayait de ne pas le montré et finalement, cela commençait à faire du bien et cela fit soupirer doucement la jeune Astoria. Après cela, elle referma le pot et demanda alors à Astoria à propos de sa soeur et d'un certains type.

- Daphné Greengrass, et elle n'est pas auror mais veut être langue de plomb contre le souhait de mère. Sinon on est pas si proche que vous semblez le croire et si vous voulez une soeur passez une semaine avec elle voir même une journée vous en pleurerez. J'aime ma soeur et je la déteste. C'est comme cela, mais il vaut mieux pas que l'on lui fasse du mal pas comme ce type sinon, il aura affaire à moi. Et ce type je ne me rappelle que de son regard mais c'est déjà suffisant ! Si il croise mon chemin, il aura juste eu le temps de voir un éclair vert, ce chien !

Elle regarda ensuite l'infirmière et dit alors en souriant et d'une façon la plus calme possible:

- Vous savez, on a pas tous la même façon de voir les choses et ce que j'avais vu m'a fait assez de mal à un âge assez jeune donc les histoires comme cela, ne m'effraie plus et pas plus que la guerre. Je préfèrerai mourir pour un proche que pour les moldus ou les Sang-de-bourbes. Beaucoup dans mon éducation on fait que je ne les aime pas. Donc, au fond, à qui la faute ! Je ne changerai peut-être jamais, mais je compte bien me battre et ne pas me marcher sur les pieds !

Astoria lui répondit sur un ton hautain lorsque l’infirmière lui fit comprendre que se venger de celle qui lui avait causé ses blessures était une très mauvaise idée. Juliet eut l’impression de revenir des années en arrière alors qu’elle était encore étudiante à Poudlard. Les Serpentards n’avaient pas changé d’un pouce, sauf que cette fois, elle n’était plus la petite Serdaigle facilement impressionnable et le ton qu’avait employée la jeune blonde lui déplaisait complètement. Pourtant, elle ne lui répondit pas et se contenta de hocher la tête d’un air grave et désappointé. Elle inscrivit dans le coin de sa tête qu’il fallait qu’elle veille à ce que ça n’arrive pas et qu’elle devrait parler à ses collègues d’une telle attitude. Juliet ne pouvait laisser faire une chose pareille.

La petite blonde répondit aux interrogations de la jeune avec sincérité, un peu trop peut être ? Travailler sa mémoire toutes ces années lui étaient fort utile dans le métier qu’elle c’était choisit et elle nota scrupuleusement le moindre détail qu’Astoria lui donnait.

Une grande sœur anciennement à Serpentard qui voulait être langue – de – plomb, plutôt étrange comme choix, mais pour quel camp la jeune Daphné voulait réellement travailler ? Toutes ces histoires de guerre et de manipulations étaient un sujet que Juliet prenait très à cœur. Elle ignorait encore si elle voulait prendre un part active à la lutte contre Bellatrix, mais ce dont elle était sur, c’est qu’elle finirait par venger la mort de son père. Les dires d’Astoria ne l’intéressaient plus seulement d’un ordre professionnel.

Daphné avait fait son choix de vie contre l’avis de leur mère. Etait-elle dans des camps opposés ? Ou avait-elle seulement peur pour la vie de sa fille, dans ce métier dangereux ? Malgré son côté niais et enfantin, Juliet se montrait parfois doté d’un grand esprit de réflexion et d’analyse, ce n’était pas une ancienne Serdaigle pour rien.

Astoria évoqua ensuite les liens sororaux, elle paraissait réellement aimer sa sœur, malgré quelques petites mésententes. Un homme avait fait du mal à Daphné. Quel genre d’homme ? Quel genre de mal ? La Serpentard paraissait être présente lorsque ça avait eut lieu. Et apparemment, elle lui en voulait terriblement. Comment l’en blâmer ? Lorsqu’elle parla d’un « éclair vert », un frisson parcourut l’échine de l’infirmière. Elle était troublée par le comportement de la jeune fille. Astoria avait presque craché l’insulte ponctuant la fin de sa phrase. Sans vraiment s’en rendre compte, Juliet avait reculé de quelques centimètres.

L’élève poursuivit sous discours d’une voix posée. Elle utilisa le mot « sang- de-bourbe », ce qui ne manqua pas de choquer la jeune infirmière. Astoria voulait partir en guerre pour défendre ses proches mais pas les sangs « impurs » ni les moldus, elle n’était donc pas du « bon » côté. En tout cas, c’était ce qu’il était facile de conclure. Juliet dévisagea une seconde sa patiente.

- Tu ne peux pas utiliser des termes pareils ici, quoi qu’est été la façon dont tes parents t’ai éduqué ! Elle maîtrisa le son de sa voix qu’elle voulait douce. Même si ton envie de défendre ce que tu aimes est très compréhensive, ton attitude n’est pas la bonne Astoria. Ne pas se laisser marcher sur les pieds ne signifie se comporter mal avec les autres. Tu sais, le respect se mérite, la crainte que tu essaies d’inspirer à tes camarades ou tes ennemis n’est pas une forme de respect. Et la vengeance, n’est pas le meilleur des remèdes à tes maux. Bien sur, Juliet ne dit pas qu’elle aussi cherchait à se venger d’un être malfaisant. Son rôle n’était pas là, elle devait prôner la bonté, le courage, l’intelligence, …

Elle murmura calmement :

- Tous ça ne t’apportera encore plus d’ennuis. Ce n’est pas ce que tu veux n’est ce pas ? Et puis, si tu veux être prise dans la brigade d’auror, il va falloir te tenir à carreau, ils ne prennent que les meilleurs et sans entache. Elle lui sourit doucement. Juliet souhaitait calmer le jeu d’Astoria.

Astoria écouta les dire de l'infirmière, apparemment, elle n'avait aucune idée dans quel famille était née Asteria. Cadette d'une famille de mangemort qui plus est et avec un père à Azkaban. Contrairement à sa famille, la cadette n'avait pas d'attache fixe dans cette guerre et ne savait ou allée. Pourtant, divers choses la rattacherait à un et d'autres la rattacherait à l'autres. Parmi tout cela, elle ne savait que choisir. Et puis cela était peut-être mieux ainsi au final.

Elle ne se ferait pas blâmer par ses parents et encore moins par l'un ou l'autres camps. Mais elle ne vouait pas non plus être prise pour cette petite qui a été du côté du mal. De plus celui qu'elle voulait tuer était du côté de Bellatrix. Si elle le tuait, elle ont la classifierait dans le camps de Potter et sa clique. Pourtant, elle n'a aucune attache de ce côté là. A part peut-être les effort trop drastique de Bellatrix qui lui retombe sur le choux !

En plus cette infirmière lui faisait la leçon sur son comportement alors qu'il est approuvé par sa propre famille. Elle essayait de remettre en cause une éducation qui a durée un peu près 17 ans quoi ! Et même si elle allait trouver des professeur ou l'autres, c'est à Rogue de s'occuper de sa maison donc ! Au pire, il ne peut rien lui arrivée à part que l'on lui dise de faire rase motte comme d'habitude.

Elle lui expliqua par ailleurs que le respect ce méritait pas par la crainte. Hey, Astoria ne s'était jamais montré hautaine envers ses amis. Avec eux elle se sent elle mais sans plus. Elle ne peut pas tout montré d'elle et surtout pas ses sentiments. Quant à la vengeance, elle ne serait pas à Serpentard si elle n'était pas au moins rancunière, ça... Elle a sa fierté la dedans faut pas l'oubliée !

Des ennuis? Parlons en tiens ! Si elle n'avait déjà plus Romilda Vane sur le dos pour lui faire des ennuis, elle arriverait à se concentré sur le fait qu'elle devait trouvé cet ennui de loup garou. Ce chien ayant agressé sa soeur. Il le lui paiera un jour elle se l'était promit alors qu'elle ne rentrait qu'en deuxième. A 12 ans on ne rencontre pas tout le temps des loup-garou et c'est une chose qui vous marque. Mais avant de parlé comme cela. Qu'elle ose dire qu'elle n'a jamais ressenti un sentiment de vengeance et Astoria ne la croirait pas, tout le monde en ressent un jour ou l'autres.

- Osez prétendre, Mrs Mallory, que vous n'avez jamais rêver venger une personne chère ou vous même? Dans tout cela, quoi que vous direz, l'on a notre fierté. Il est vrai que c'est pas toujours rose avec ma soeur et moi, mais la fierté des Greengrass a été touché alors que je n'avais que 12 ans. Est-ce un âge pour avoir son enfance brisé d'après vous? Je n'ai jamais eu peur que ce soir là. Et quitte à y risquez la vie, je le ferais. Et même si il ne veulent pas de moi chez les aurors à cause d'une entache quelconque, je n'abandonnerai pas et continuerai à m'entêter à vouloir y rentré. Je suis peut-être sotte me direz vous, mais lorsque j'ai une idée je ne l'ai pas autres part ! Et personne ne m'y fera pensez le contraire. C'est comme cela.

Elle regarda alors le professeur avec des yeux étincelant d'océan azur. Elle était de loin très sérieuse et voulait juste défendre son opinion. Elle avait balayé d'un revers les conseilles de l'infirmière. Elle n'avait pas de camp précis certes, mais elle voulait montré surtout ce qu'elle valait, pas en tant que fille de mangemort, mais en tant que Greengrass. Ce nom salit et pourtant, auquel elle attachait beaucoup et elle venait même de se l'avouer. Elle était fière de son nom et de sa patrie que lui en vouloir? Peut-être a-t-elle un peu murit...

Face aux remarques de Juliet, Astoria était plus remontée. L'infirmière se leva, faisant grincer sa chaise en bois sur le sol immaculée. Elle avait été piquée au vif. La Serpentard avait parlé de son enfance brisée à l'age de 12 ans, un âge bien trop jeune au gout de la brunette pour entrer dans le monde adulte, elle même en savait quelque chose. Elle était à peine plus âgée lorsqu'elle avait perdu son père. Remuée, Juliet se sentait mal à l'aise et avait besoin d'air maintenant. Penser à cette évènement, même s'il s'était déroulée des années plutôt était bien trop douloureux. Elle essaya de garda son sang-froid du mieux qu'elle pu.

- Je vois que tu es très fière de tes origines Astoria et que tu as un caractère bien trempé. Soit, quand tu as une idée en tête tu ne l'a pas ailleurs, mais c'est toujours bien d'écouter les conseils des autres. Ce que je peux te dire pour aujourd'hui c'est de faire de ton mieux pour obtenir tes aspics et advienne que pourra, je te souhaite le meilleur.

Doucement, elle incita l'élève à se lever du lit. Juliet ouvra les rideaux, la pièce paraissait immense après ce tête à tête intense. Elle attrapa le baume sur la table et le plaça au creux de la main de la petite blonde.

- Voilà. Fais bien ce que je t'ai dis et tout ira bien ça cicatrisera rapidement. Une main dans le dos d'Astoria, elle l'a raccompagna vers la sortie. Et avant de la laisser sans aller elle lui dit une dernière fois. Hésite pas à revenir si tu as encore mal ou si tu as envie de parler de n'importe quoi. Et maintenant retourne en cours. Avec un dernier sourire de courtoisie, elle ferma la porte.

Juliet traversa rapidement l'infirmerie et se retrouva dans son bureau - la porte en bois claqua derrière elle. L'infirmière souffla bruyamment, puis s'effondra sur un des fauteuils. Tout son corps tremblait. Elle n'avait jamais renvoyé une étudiante aussi précipitamment, mais craquer devant ses yeux n'aurait rien arrangé. Elle avait éviter de répondre à sa dernière question. La gamine lui donnait des frissons. Comment une telle envie de vengeance pouvait s'insinuer dans tout les pores de sa peau. Astoria était si jeune, elle aurait du être fragile et penser aux problèmes de son âge, mais non, elle voulait venger sa sœur parce qu'à ses 12 ans, elle avait été brisée. Juliet tressaillit et porta sans y penser sa main au médaillon qui entourait son cou - le dernier présent de son père.

Bruit de chaise grinçant, Astoria ne cillait pas le regard. Oh cela, elle ne se rabaissera pas autant. Elle vit dans les yeux de l'infirmière qu'elle avait du la chamboulée. Elle se demanda bien pourquoi? Elle avait eu raison alors en ajoutant qu'elle aussi devait avoir envie de se venger. Au fond, elle était pas si différente que cela de la jeune blonde après tout, tout le monde rêve au moins une fois dans sa vie de vengeance. J'imagine que même Potter en a ressentis vis à vis de Voldemiche.

Elle semblait toutefois contenir son sang froid et dire alors d'un ton simple qu'Astoria avait un caractère bien trempée et fière de ses origines. Pour cela, ce n'est pas peu dire, Astoria malgrè le fait qu'elle veut être libre, est fière de ce qu'elle est et de ses origines. Pour ce qui est d'être aussi têtue qu'un hippogriffe, c'est pareil. Pour les autres, elle est bien trop fière pour aller chercher de l'aide chez eux... Donc autant oublier cela tout de suite !! Elle fut tout de même contente qu'elle lui souhaite bonne chance pour ses ASPICs. Astoria souria.

- Et bien merci, je tiens bien sûr à réussir mes examens. Pour cela je n'ai aucune inquiétude, j'ai toujours eu de bonne note. Merci encore.

Astoria se releva avec un peu d'insistance de la part de l'infirmière et regarda son bras et remis sa robe de sorcière afin de cacher sa blessure. Elle ne sentait presque plus rien. C'était temps mieux. Maintenant, faut faire gaffe à ses fesses Vane, Astoria va venir te trouver et te faire ravaler ta joie de l'avoir envoyer à l'infirmerie, c'était bien cette idée là qu'elle avait. L'infirmière lui mis alors le baume dans les mains. Astoria le pris et le mis doucement dans son sac.

Elle lui expliqua les dernière choses à respecté quant à ses soins journalier et Astoria remit son sac sur son dos. Elle regarda l'infirmière et celle ci rajouta qu'elle pouvais revenir quand elle veut pour parler de tout ce qu'elle souhaite. Elle la pressa ensuite de retourné en cours. Asteria souria alors légèrement et dit alors d'une voix calme:

- Je ne me confie que très rarement. Mais j'y réfléchirai. Et puis, si moi je dois parler de mes problèmes, je ne suis peut-être pas la seule. On a tous des cadavres dans nos armoires, tous. Je ne m'en fait pas. Je réussirais mon objectif. Au revoir Mrs Mallory et bonne fin de journée.

Elle laissa alors l'infirmière sur ses dernière paroles, mais l'entendis déjà rejoindre son bureau. Astoria ouvrit la porte et sortit retrouvant enfin la liberté de retourner en cours avec une nouvelle chose à faire sur sa liste, mais où se trouve Vance?